conscience
PREMIER GROUPE DE PAROLE
L’association CVP – Contre la Violence Psychologique
vous propose un premier groupe de parole
le DIMANCHE 23 JUIN 2013, de 15 heures à 18 heures.
Cette réunion aura lieu à Boulogne Billancourt (92)
Lors de la prise de conscience de l’existence d’une personnalité toxique dans notre vie, le réveil et l’envie de s’en sortir ne se font qu’avec un juste et bon accompagnement. Échanger autour de son vécu, de ses expériences, de ses questionnements, des stratégies mises en place, est une démarche importante pour pouvoir progresser positivement et réapproprier sa vie, sa confiance en soi, son quotidien.
Déroulement de cet après-midi:
– Un premier temps sera consacré à présenter l’association CVP et à faire connaissance. Un portrait des personnalités toxiques et de leurs victimes, ainsi que des victimes collatérales (enfants, entre autres), sera dressé.
– Un deuxième temps, sous forme de table ronde, sera destiné à présenter des stratégies pour réagir, pour « réveiller sa conscience », pour acquérir quelques réflexes de défense et de réponses.
Attention : En fonction de la composition du groupe, et des attentes de chacun, le programme de l’après-midi peut-être modifié.
Merci de vous inscrire par mail avant le 15 juin auprès de :
Vous recevrez alors en retour une confirmation de votre inscription ainsi que l’adresse et le plan d’accès.
Amicalement à tous
L’association CVP
SANS AUCUN SCRUPULE
Rien n’est au-dessus du pervers narcissique, selon sa « conscience », pour autant qu’il en ait une. Quoi qu’il arrive, quelles que soient les circonstances, il cherchera toujours à retourner la situation, à en tirer profit, à la contrôler. À rester le « maître », à garder le pouvoir et un blason bien doré et bien brillant.
Il n’a aucune limite. Il oublie ses actes aussitôt après les avoir commis, ne regardant que ce qu’il en a obtenu, plongeant dans un trou noir ou engloutissant dans une vaste poubelle ses méfaits ; espérant toujours qu’ils ne remonteront pas comme des cadavres à la surface.
Et il cherchera toujours la corde sensible sur laquelle tirer pour faire plier sa victime.
Dans le cas d’un couple, ou d’un couple défait, il se servira des enfants. Et la victime hésitera toujours lorsque les enfants seront dans la balance.
C’est tout le piège…
Mais céder, céder encore, c’est plier à nouveau ; c’est risquer de ne pas se relever, une fois de plus. C’est garder ses yeux pour pleurer tant qu’ils ont des larmes.
Si le combat est juste, même épuisant, même en étant seule à le mener, la victime ne doit pas lâcher.
Résister, c’est sa manière de vivre. De se construire à nouveau. De pouvoir dire non.
Tout simplement, de pouvoir exister.
A L’HEURE DU RÉVEIL
Les anecdotes, les détails, les minuscules informations qui parviennent chaque jour au cerveau de la victime peuvent l’endormir. Cette accumulation est aussi l’origine du réveil de la victime. Celle-ci réalise que « ça ne va pas pas, ça ne devrait pas être ainsi, ça n’est pas normal ».
De lectures en petits faits divers, la conscience endormie sort de sa léthargie involontaire. C’est alors qu’il y a la prise de conscience, douloureuse, presque comme un accouchement. La victime va en effet accoucher d’elle-même ; c’est un nouveau « moi » qui voit le jour, et qu’il va falloir aider à grandir, avec des erreurs, des secousses, des échecs (il ne faut surtout pas nier l’immense difficulté qu’il y a à redevenir « soi »)
La victime va comprendre peu à peu que ce n’est pas sa faute, qu’elle n’est pas responsable et encore moins coupable de sa vie, de ce qu’elle fait, des comportements ou modes de pensée qu’elle a. Il va lui falloir maintenant être à la fois prudente et patiente, et avant tout, chasser la honte (classique et normale) que chacun ressent en réalisant qu’il est devenu une proie, qu’il est tombé entre les mains, les « griffes » d’un manipulateur. Il va lui falloir également échapper à la vigilance de son bourreau.
Le premier ennemi à combattre est souvent soi-même. Admettre avoir été victime ne veut pas dire accepter. De l’acceptation va naître la possibilité de se reconstruire, de prendre de nouvelles directions, et de refaire sa vie. Accepter veut dire également reconnaître que l’on a été aveugle, mais reconnaître tout autant qu’il était impossible de ne pas l’être. Avoir été manipulé ne veut pas dire être faible ou lâche. Se reprocher d’être une victime entraîne une perte encore plus importante de l’estime de soi. Or, en observant autour de nous, il suffit de chercher des points communs à ces victimes : douées d’empathie, de générosité et d’intelligence, elles n’ont pu échapper au piège… car c’est bien ce que cherche le pervers : l’intelligence, l’empathie, la bonté dont il est dénué.
Le reproche que se fait la victime se traduit souvent ainsi : « j’aurais du m’écouter, me fier à ma première intuition ». En effet le pervers laisse souvent filtrer de minuscules indices sur sa réelle personnalité. Mais le charme qui opère efface vite ses indices et la victime / future victime, qui « sent » le danger l’oublie pour finir par succomber.
La victime doit se lancer dans une démarche active, en se renseignant, en se mettant à parler ; la parole souvent neutralisée par le pervers doit se libérer. De la parole nait une forme de libération, un soulagement, celui « d’avoir pu dire ». Mettre des mots sur l’emprise revient à prendre du recul. Et chaque phrase prononcée par le pervers va peu à peu être décortiquée, analysée. La victime est sur ses gardes. Elle comprend qu’elle n’a jamais rien de bon à attendre du manipulateur.
Attention : cette démarche est épuisante, physiquement et intellectuellement. Le pervers peut se douter que la victime commence à lui échapper. Comme un rapace il saura attendre le meilleur moment, celui où la faiblesse, la fatigue, seront dominants chez la victime, pour attaquer de nouveau. C’est donc une guerre qui commence, une guerre de longue haleine. Mais toutes les victimes qui ont mené cette guerre s’en sortent.
Et c’est une guerre juste. Car s’il est presque impossible de se justifier, en tant que victime, de dire au pervers qu’il est pervers et que l’autre est sain d’esprit, il est en revanche possible de lui échapper, et de se faire une vie, sans lui. Une vraie vie.
CONSCIENT D’ÊTRE PERVERS ?
Les témoignages reçus, ainsi que les demandes d’aides et de conseils, auront un écho. En effet, ces témoignages, questions, et réponses, peuvent aider d’autres victimes.
Nous vous garantissons l’anonymat. Aussi aucune identité, localisation… ne sera indiquée sur le site.
Nous vous remercions pour votre confiance.
ON NOUS DEMANDE :
Vous n’êtes pas paranoïaque. Vous allez même très bien, puisque vous êtes consciente de l’anormalité de la situation. La prise de conscience est le premier déclencheur vers ce que j’appelle la « guérison ». Pouvoir partir, plus exactement et plus souvent… pouvoir fuir. Pouvoir, essentiellement, s’en sortir.Le pervers narcissique NE SAIT PAS qu’il est comme cela. Il ne nuit pas volontairement. Il cherche à nuire, mais c’est un mécanisme de défense. Ce qui fait de cette maladie un véritable enfer, car eux aussi souffrent… d’où le fait que les victimes les prennent en compassion, en amitié, se pensent capables de les aider, jouent un rôle de sauveteur;
Or, le PN a développé un système de défenses très complexe, dû au fait qu’il souffre terriblement d’un manque de confiance en lui. Parallèlement, il NE PEUT admettre que cette faiblesse est sienne. C’est pour cela qu’il se retourne, qu’il la retourne contre les autres, contre un autre le plus souvent, dans lequel il trouve ce qu’il lui manque justement (bonté, écoute, générosité, grande sociabilité…)Il ne faut pas oublier non plus que le PN n’a aucune empathie, et aucun affect. Il en est totalement dénué. Ce sont des caractéristiques qu’il ne pourra jamais acquérir, et d’autant mois que justement, il est convaincu d’être en affect, mais que l’AUTRE est responsable.
Vous pourrez peut-être trouver d’autres réponses ici : https://cvpcontrelaviolencepsychologique.wordpress.com/2013/02/12/les-30-criteres-selin-isabelle-nazare-aga/, dans la liste de critères établis par Isabelle Nazare-Aga.
Et dites-vous bien que si vous ressentez l’emprise… c’est qu’elle existe, surtout si c’est un sentiment que vous savez détecter.
Ne prêtez pas attention à sa séductrice sympathie. Armez-vous de force et de courage.