L’ADO SOUS EMPRISE

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L’adolescent coupé d’un de ses deux parents finit par se retourner contre lui lorsque la manipulation exercée est constante, sans limite ni régulation. L’adolescent n’a pas conscience de ce qu’il dit, fait, du mal généré, pour le parent victime, et pour lui-même dont la faculté de pensée et la liberté d’être sont niées par le parent manipulateur.

Le parent victime se bat alors contre son bourreau, contre la volonté réduite à néant de l’adolescent, contre ses souffrances.
Au-delà de ça, le parent victime doit se battre contre un système judiciaire et ses divers engrenages et rouages (avocats, magistrats, ASE, services sociaux, éducateurs souvent mal formés voir incompétents, services medico psy…).
Victime d’un conjoint ou ex conjoint destructeur, il se bat pour ne plus l’être. Mais le système judiciaire et social, usé d’entendre parler d’abus, et incapable de discernement, ne fait que l’enfoncer dans sa souffrance.

Pour exemple, ce témoignage :

« Vous savez qu’un jugement a le droit de ne pas être appliqué par une ado parce que les adultes sont impuissants…Il faut le savoir! En septembre 2013 après une enquête sociale, un juge dit que j’ai le droit d’avoir un droit de visite et d’hébergement sans concertation avec l’enfant. Et bien aux gendarmes, ma fille leur dit « vous n’allez pas me mettre dans la voiture de force  » ! et au juge pour enfant « je ne veux pas voir ma mère » et  » pourquoi ? » lui demande t elle . Elle répond : » parce qu’elle me bat ». La juge : « peux tu me raconter une scène ou elle t’as battu » et là le silence pas d’histoire à raconter…Son père réjouit est un peu décontenancé (pauvre pervers) et moi j’attend… « le mensonge » mais rien !…
Alors la juge décide la mise en oeuve d’une Investigation Judiciaire Éducative pour 6 mois. On est en janvier 2014. Première rencontre en mai (ouf ! 2014) : je devais les rencontrer une heure en présence de ma fille. Mais, comme son père et ma fille sont arrivés en retard, on me dit : « vous n’aurez qu’une demi heure et votre fille a refusé de vous voir ». Aujourd’hui elle me dit « j’en ai mare arrête de faire des histoires je ne veux pas te voir un point c’est tout » et l’association me répond que voulez-vous que l’on fasse elle a bientôt 16 ans et on ne peut pas la forcer. On ne peut donc pas forcer un ado a respecter un jugement et qui peut m’expliquer à quoi va servir cette mesure ?
Madame le juge ne perdez plus votre temps à rendre des jugements
Madame le juge ne donnez pas à une assoc une mesure qui n’aboutira pas.
Jeunes gens ! sachez que vous pouvez dire  » merde » à ce qui est inscrit dans un jugement parce que les adultes ne peuvent rien vous faire. Par contre parents REJETES vous êtes passibles jusqu’à une peine de prison si vous ne payez pas…
Merci aux institutions françaises de nous faire payer tous cette mesure..
MERCI au « père » de ma fille de l’avoir aliénée avec le soutien de sa famille. »

SANS AUCUN SCRUPULE

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Rien n’est au-dessus du pervers narcissique, selon sa « conscience », pour autant qu’il en ait une. Quoi qu’il arrive, quelles que soient les circonstances, il cherchera toujours à retourner la situation, à en tirer profit, à la contrôler. À rester le « maître », à garder le pouvoir et un blason bien doré et bien brillant.
Il n’a aucune limite. Il oublie ses actes aussitôt après les avoir commis, ne regardant que ce qu’il en a obtenu, plongeant dans un trou noir ou engloutissant dans une vaste poubelle ses méfaits ; espérant toujours qu’ils ne remonteront pas comme des cadavres à la surface.
Et il cherchera toujours la corde sensible sur laquelle tirer pour faire plier sa victime.
Dans le cas d’un couple, ou d’un couple défait, il se servira des enfants. Et la victime hésitera toujours lorsque les enfants seront dans la balance.

C’est tout le piège…

Mais céder, céder encore, c’est plier à nouveau ; c’est risquer de ne pas se relever, une fois de plus. C’est garder ses yeux pour pleurer tant qu’ils ont des larmes.

Si le combat est juste, même épuisant, même en étant seule à le mener, la victime ne doit pas lâcher.

Résister, c’est sa manière de vivre. De se construire à nouveau. De pouvoir dire non.
Tout simplement, de pouvoir exister.