Les canadiens disposent maintenant d’un code de conduite, référence obligatoire pour les DRH et les employeurs, en cas de plainte pour harcèlement au travail.
Voir l’article complet dans lapresse.ca
Les canadiens disposent maintenant d’un code de conduite, référence obligatoire pour les DRH et les employeurs, en cas de plainte pour harcèlement au travail.
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Cet article : LES 20 DEMANDES D’UN ENFANT DE PARENTS SÉPARÉS, a été vu au 9/05/2013, 34.531 fois sur le blog.
Nos amis canadiens sont les premiers à le lire et le relayer.
Je les en remercie.
Il reste évident que la souffrance des enfants est tout aussi inévitable qu’impossible à qualifier et quantifier. Que, malgré toutes les actions et le mobilisations, il reste difficile, et difficile est un piètre mot, de les entendre. D’obtenir qu’ils soient entendus. Compris. Écoutés.
Au-delà de la lecture, bien des actions restent à mener, et c’est à chacun, chaque jour, de relever ses manches.
7 septembre 2012
I’m struggling to stay in this world, because everything just touches me so deeply. I’m not doing this for attention. I’m doing this to be an inspiration and to show that I can be strong. I did things to myself to make pain go away, because I’d rather hurt myself then someone else. Haters are haters but please don’t hate, although im sure I’ll get them. I hope I can show you guys that everyone has a story, and everyones future will be bright one day, you just gotta pull through. I’m still here aren’t I ?
-AmandaTodd
Le Canada, choqué après la mort d’une adolescente de 15 ans, Amanda Todd, qui s’est suicidée chez elle à Vancouver. Cinq semaines plus tôt, elle avait mis en ligne sur YouTube une vidéo dans laquelle elle évoquait trois ans de harcèlement, qui l’ont menée à abuser de drogues et d’alcool.
Dans cette vidéo en noir et blanc de neuf minutes, postée le 7 septembre et vue par près de 3,7 millions de fois (et plus de 8 millions de fois sur une copie faite par un internaute), la lycéenne et pom-pom girl racontait son histoire sans parler, le visage à demi hors-champ, faisant défiler une série de notes écrites à la main sur de petits cartons, en une accumulation glaçante de détails.
Elle disait avoir été conduite par un inconnu, à 12 ans, à montrer sa poitrine devant une webcam. L’inconnu avait diffusé ces images parmi ses amis. Un an plus tard, il les avait publiées sur une page Facebook dédiée, que ses proches et connaissances de collège avaient été invités à rejoindre. Amanda Todd racontait avoir changé plusieurs fois d’école, avoir été chaque fois rattrapée par cet homme, qui diffusait de nouveau les images. Dans son dernier lycée, elle disait s’être rapprochée d’un garçon. L’amourette avait dégénéré quand la petite amie du jeune homme avait découvert son existence. Amanda disait avoir été battue par la rivale et ses amis.
Elle avait avalé de l’eau de Javel, atterri à l’hôpital, changé encore d’école et se disait poursuivie par les amis de sa rivale sur Facebook. Elle s’est taillé les veines à plusieurs reprises, a abusé de drogues et est retournée à l’hôpital après une overdose. Elle achevait son récit en écrivant : « Je n’ai personne. J’ai besoin de quelqu’un. Mon nom est Amanda Todd. »
La mort de la jeune fille a fait la « une » des quotidiens canadiens jeudi. Le mot clé « RIPAmanda » (« Repose en paix Amanda ») circulait largement sur Twitter. Une page à sa mémoire sur Facebook rassemblait le jour même plus de 30 000 personnes.
Sa mère déclarait au Vancouver Sun qu’Amanda « aurait aimé qu’on évoque son histoire pour sauver d’autres filles. L’un de ses objectifs était que son message soit utile ».
22 octobre 2012
Un nouveau suicide d’adolescente canadienne , suite à un harcèlement sur Facebook :
http://videos.tf1.fr/infos/2012/canada-le-harcelement-sur-internet-pris-tres-au-serieux-7598121.html
Preuve de l’émoi provoqué par le suicide de l’adolescente, Christy Clark, la dirigeante de la province de Colombie-Britannique, a posté une vidéo sur Youtube pour évoquer le drame : «Tous les enfants devraient se sentir en sécurité à l’école», martèle-t-elle. Le décès d’Amanda est devenu un enjeu national : faire cesser le harcèlement.