FAISONS ACTE DE SOLIDARITÉ

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La violence psychologique a de nombreuses conséquences.
Entre autres, elle génère de la violence économique, créant une dépendance financière souvent problématique pour les familles concernées.
Par ailleurs, la pudeur tout autant que la culpabilité mêlée de honte des victimes les retiennent souvent à l’heure de demander un service ou du secours.

La période des fêtes qui approche ne peut laisser insensible face à la détresse de ces personnes.

CVP vous propose de manifester votre solidarité.
Que ce soit maintenant, ou toute l’année, nous vous invitons à remplir le formulaire ci-dessous si vous avez à offrir, à échanger, jouets, vêtements, biens de première nécessité, ou tout simplement du temps à ces personnes souvent isolées et dépourvues de moyens.

CVP se fera l’intermédiaire de ces offres.
Elles seront ensuite diffusées dans l’onglet « SOLIDAIRES, ENSEMBLE »

CVP devient l’interface entre vos demandes et vos offres afin de respecter l’anonymat et la discrétion de chacun. Aucune offre ne sera diffusée sur le site avant modération.

Merci à toutes, à tous, et partageons afin de développer un soutien bien plus que nécessaire, chaque jour.

 

 

 

 

 

PETITE MISE EN GARDE

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Les ouvrages de vulgarisation se multiplient sur des sujets comme les manipulateurs, les pervers narcissiques, la violence au quotidien, le harcèlement… Et c’est tant mieux. L’information circule, la personnalité toxique n’est pas un mythe, elle existe bel et bien. Elle a une chair, des os… Il reste à prouver cependant … que le muscle qui lui sert de coeur ait une âme.
D’ailleurs, elle agit comme un Terminator, guidée par ses seuls besoins et sa seule jouissance.

Écrits sous forme d’essais, ou de témoignages, diffusés en extraits dans les médias, relayés par la presse et Internet, ces ouvrages permettent d’appréhender le problème; Ou, pour le moins, une partie du problème, un de ses aspects.

Car tant d’ouvrages engendre une autre difficulté : qui croire , Qui entendre ? Qui comprendre ?
Certains s’acharnent à utiliser des termes psychiatriques inabordables à qui n’aura pas eu une formation ad hoc. D’autres en revanche ne sont plus qu’une accumulation de témoignages. « C’est exactement ça ». « C’est tout à fait ce que je vis. » « Je ne suis donc pas seul(e) » sont alors les réflexions les plus classiques qui sont faites à la lecture de ces livres (et réflexions que j’entends quotidiennement).

Leurs auteurs, souvent (mais pas tous… et heureusement!) donnent sous forme de conseils (c’est à dire qu’on vous noie tout ça à la fois dans du coton et de l’eau bouillante) des ordres aux victimes. Faites ceci, ne faites pas cela, ça doit être ainsi et pas autrement, la seule réaction à avoir c’est : …

Bien. En tant que victime, on reçoit un mode d’emploi. Donc, si on a fait autrement, ça veut OBLIGATOIREMENT dire qu’on a mal fait. Qu’on aurait du réfléchir avant. Se renseigner avant. Et qu’on provoque une nouvelle catastrophe, simplement parce qu’on a voulu agir.
Donc, cette fois, on est prudent, on ne va pas se laisser prendre deux fois, et guide sous le bras, on guette telle ou telle attitude, telle ou telle réaction, parce qu’on saura – enfin – avoir la bonne réaction. Une victime avertie en vaut deux.

Sauf que… sauf que chez soi, sous son toit, les choses ne sont pas exactement celles décrites dans le fameux guide-mode d’emploi- je ne me laisserai plus avoir.

Chacun a son histoire. Sa vie. Ses expériences. Ses parents. Ses enfants… Chacun fait comme il peut, avec ses acquis. Avec ses propres résistances et ses propres ressources.

Lorsque Laurence Pernoud a écrit son fameux « J’attends un enfant », puis « J’élève mon enfant », elle s’adressait à tous les parents. Alors, en bon parent, on lit. Sauf que notre bébé ne fait pas tout à fait ce qui est écrit à la page 32 ou à la page 347. Et là, c’est la panique. On a beau regarder le livre, il n’a pas plus de réponse à donner que ce qui est écrit. Et le biberon dans une main, la couche dans l’autre et le téléphone sous l’oreille, on appelle le pédiatre, sa mère ou sa meilleure amie avant que le bébé ne meurt – puisque très certainement il va mourir, et bien sûr dans d’atroces souffrances et de surcroît par notre faute puisqu’on est nul(le), nul(le), nul(le).

Et bien, avec les personnalités toxiques, c’est exactement pareil… en bien plus dramatique.

Dans les livres que vous lirez, les articles que vous consulterez, vous trouverez des conseils, des remarques, des réflexions, des attitudes qui vous aideront à comprendre et appréhender. Ne pas arriver, toujours, à les suivre, est normal. Vous n’êtes pas nul(le), vous n’êtes pas incapable, ne transposez pas sur vous le discours que la personnalité toxique vous tient déjà toute la journée, par pitié.

Outre vos lectures, parlez. À vos proches. À un médecin, un thérapeute, un avocat… À une personne de confiance, qui vous écoute et vous entend. Qui peut rebondir sur ce que vous dites et vous aider à l’analyser.

Vous vivez une situation… trop commune.

Mais votre situation est la votre. Uniquement la votre. Ce qui est bon pour le « voisin » ne l’est pas toujours pour vous. Ce qui n’a pas réussi avec untel ou unetelle peut fonctionner avec vous.

Ne restez pas seul(e) ; et ne restez pas seul(e) avec vos lectures. Pour avancer face à la personnalité toxique, la parole, l’écoute, l’accompagnement sont indispensables.

 

©ALB