Le Britannique de 48 ans, qui a avoué avoir tué ses deux enfants, samedi près de Lyon, après un divorce difficile, devait être mis en examen lundi.
Le drame « est manifestement lié à une séparation douloureuse » d’avec sa compagne française épousée en 2005, et « des modalités d’exercice du droit de visite aux enfants qu’il considérait comme insuffisant », avait indiqué dimanche une source judiciaire.
Violences conjugales, divorce et alcool
Il bénéficiait en effet au départ d’un droit de visite normal de ses enfants à son domicile. Mais « un épisode de violence sur son épouse en octobre 2010 avait entraîné une restriction » de ce droit et « c’était la première fois » ce week-end qu’il pouvait recevoir ses enfants, chez lui, sans la présence d’un tiers », selon cette source.