Lors du groupe de parole du 15 mars, un petit test portant sur trois questions a été posté :
1) Qui parmi vous a déjà été traité de fou / folle par la personnalité toxique dont il / elle a été victime ?
On pourrait dire en étant caustique que cette question a fait « carton plein ». 100 % de doigts levés.
« J’ai même été interné. » « Moi aussi, j’ai été internée. Pourtant quand j’étais mal chez moi, il ne voulait rien faire pour me soigner. »
« Moi, il a voulu me faire interner. Une chance pour moi, ce jour-là ses deux amis médecins ne travaillaient pas. Le médecin urgentiste qu’il a appelé a refusé de signer un internement. »
2) La personne toxique dont vous étiez victime était-elle socialement intégrée ? Avait-elle un rôle, réel ou fictif, une place en vue, était-elle reconnue comme importante ?
À nouveau, 100% de réponses positives.
Le pervers narcissique structurellement accompli a un besoin fondamental de cette reconnaissance sociale. Que ce soit professionnellement, au sein d’un club sportif, dans une activité culturelle, dans le champ politique… Son ambition est d’être au sommet ou d’imposer cette croyance aux yeux des autres qu’il a atteint le sommet.
Ainsi de celui qui se fera appelé « Président », même s’il ne peut revendiquer un titre. Ainsi aussi de celui ou celle qui s’attribuera des mérites, des diplômes, qui ne lui reviennent pas. Ainsi encore de celui (ou celle), qui par son talent verbal saura s’imposer et donner à penser qu’il sait, qu’il fait, qu’il a réussi.
3) Parmi vous, qui a déjà fait une tentative de suicide ?
Plus de la motié des participants a répondu par l’affirmative à cette question. « À 15 ans j’ai fait une TS. », « Mon mari m’a poussée au suicide. » , « Mettre fin à mes jours me semblait être la dernière solution possible. »
Épuisement, panique, peur, doutes, incompréhension, dépersonnalisation… Les raisons sont multiples. La cause est toujours la même : le/la toxique détruit totalement et retire l’envie de vivre. Il puise sa propre force vitale dans la mise à mort de l’autre, mise à mort psychologique ou/et physique. Le suicide est la forme ultime de cette violence. On peut parler de crime parfait. Pas d’arme, pas de criminel, tout du moins en apparence. Mieux encore, pas de motif. Comment reprocher à ce veuf désespéré, à cette veuve inconsolable, la disparition de son /sa conjoint(e) ?
Si vous aviez été présent, qu’auriez-vous répondu à ces trois questions ? Avez -vous entendu que vous étiez fou/folle ? Avez-vous songé, avez-vous tenté de mettre fin à vos jours ?
Anne-Laure Buffet
Encore une fois, cette publication est criante de vérité ! Alors, oui, je fais partie de la majorité écrasante !
Oui, à la première et deuxième question. Je suis la cinglée, j’y ai même cru tant l’emprise était puissante.
Mon prédateur s’est inventé une personnalité fictive. Il est clairement mégalomane, aime se faire appeler Président, s’invente des diplômes, un parcours professionnel parsemé de noms prestigieux. Tout est faux.
Je ne suis pas passée par la case TS, mais j’ai eu l’envie irrépressible de ne plus vivre, je me suis désséchée, j’étais une morte vivante pendant 3 longues années.
57 ans.des années à entendre dire que j’étais folle….un formatage »parental et ensuite un conjoint.des tentatives de reconstruction.mais « je les attire » hommes ou femmes.tout perdu.materielement.psychologiquement.mes enfants.ma joie.mes talents.je ne vis plus.je survis.ne retrouve plus l’élan.une solitude immense .
Bonsoir.
J’aimerais bien qui vous sachiez que je suis très heureuse pour vous. Je vous souhaite une nouvelle vie, pleine de joie. Vous méritez.
Bonsoir. Je ne sais pas si vous avez lu mes derniers commentaires, mais j’aimerai bien que sachiez que quand un pervers manipulateur dit tout le temps que nous sommes folles, ils arrivent à nous faire croire. Mais ce n’est pas vrai. On deviens peu être agressif parce que nous sommes agressés toute le temps et commence a rendre ce qu’il nous à donne. Devenir énervé, agressif, c’est une défense momentanée qui nous trouvons. Je vous assure que la mieux chose, pet être la seule à faire, c’est s’éloigner de ce type de gent. On ne peut pas les changer, alors, il faut partir et vivre, respirer libre. Bonne chance pour toute le monde.
Bonjour. J’aimerais bien savoir si vous avez vous en sorti de tout ça et comment. J’essaye de m’en sortir mais je suis à tel point qui je me sent totalement perdu. Peu être vous pouvez m’aider. J’ai 54 ans et je ne sais pas combien de temps il faut vivre encore mais j’aimerais finir mes jours en paix. Ce qui me blesse de plus c’est le fait qu’il me rebaisse disant que je suis bête, grosse, qui je ressemble un homme, et pour tout ça il ne me touche il y a 7 ans. Et si j’essaye de le toucher, de m’approcher, il me pousse, crie sur moi et sort de la maison pour y aller ao bar ou à la pétanque. Toujours dehors.sans moi. Il ne souhaite être vu avec moi.
Merci.
j’ai souhaité perdre mon 2ème enfant (me tapant sur le ventre pour qu’il sorte ) … j’ai été alors hospitalisée pour de légers saignements le gynécologue de garde ce soir là a entendu ce que mon mari (aujourd’hui je suis divorcée ) me disait dans le couloir pendant que nous attendions entre 2 examens … Ce médecin a compris il a alerté la gynécologue qui assurait mon suivi de grossesse et elle m’a orientée vers une unité mère enfant qui assure un suivi psychologique dans le cas des grossesses difficiles (il peut y avoir plusieurs raisons), j’ai appris lors de ses séances par une simple phrase que je pouvais et que j’avais le droit de m’en sortir , le médecin que j’ai vu m’a simplement dit « vous n’avez pas à tout accepter » quand parfois je baisse les bras je repense à ça … ces faits se sont déroulés durant l’hiver 2006/2007 …je n’ai réussi à le quitter que fin février 2011…
Bonsoir.Je peux vous affirmer qui quand une femme est un PN manipulatrice, normalement elles sont plus efficaces que les hommes PN manipulateur. Elles s’en servent suivant des enfants qui la couple a ou du fait qu’elles sont « fragiles » par rapport à les hommes. Je vous assure que la meilleur chose à faire c’est vous restructuré, trouver un groupe d’amis dans un cour de dance, ou de gymnastique, ou un sport que vous aimez et passer le plus de temps possible loin de cette femme. Prenez de la distance petit à petit et partez le plus vite quand vous vous sentez préparé. Ce type de gens ne change pas et sont capables de semer les pires doutes dans notre tête, au point qui on ne sais plus qui sommes nous. Partez.
Bonsoir. Vous étés dans le même esprit que j’y été à quelques mois avant. Je vous assure que tout ça peut va passer. C’est difficile mais vous devez commencer pour fixer des nouveaux objectifs qui vous devez réussir seule, sans compter sur lui et principalement que vous ne vous laissez pas vous influencer pour sa opinion à lui. L’autruche met sa tête dans un trou et ne vois plus rien hors ça. Levez votre tête, regardez dans autre direction, prenez pour objectif vous enfants et vous même, votre carrière professionnelle, un voyage entre copines. Regardez à quelque soit la direction sauf sur la direction de ce PN. Bonne chance.
Moi aussi, j’été traité de folle au point que je cru qui j’y été. J’essayé à plusieurs reprises de m pour me suicider. Il et sa mère me traité de folle, grosse ( 1.74 m pour 68 k, ça c’est grosse?), que mes cheveux me faisais ressembler un chien, que mes origines n’ont m’aident pas (brésilienne), que j’été bête et que je suis toujours, qui je ne sais pas faire la cuisine française,que je suis bonne à rien, etc. Et je vous dit, quand je suis arrivée ici en 2006 je ne savais pas parler rien de français et pourtant en 2010 j’ai eu mon Master II en Administration des entreprises. Il n’y a rien qui on puisse faire pour satisfaire un PN. La seule chose à faire est s’organiser professionnellement et partir loin et essayer de toute oublier. Les PN non vaux le coût. Essayer à quelque soit notre âge d’avoir des nouveaux objectifs, projets pour l’avenir. Le soutien de la famille est fondamental mais il faut avoir beaucoup d’envie et surtout de stratégie pour nous en sortir et vivre réellement. Maintenant je m’habille comme je veux bien, je me maquille, je fais presque tout que je veux moi. J’évite toute les contacte possible, tout discussion possible, je ne partage plus rien avec lui. Je mis la distance et ça va mieux. Bonne change à votre fille. . .
je réponds au nom de ma fille (divorcée maintenant)J’ai entendu plusieurs fois mon ex-gendre traiter ma fille de folle et dire que c’était elle qui n’allait pas bien Elle était dans un état de fatigue intense et avait grossi de 20 kg Heureusement elle avait son travail qu’elle arrivait à faire et moi qui la soutenait
Aussi je vous dis à tous qui vivez à côté d’un PN fuyez ,je sais que c’est dur car en plus ça va être lui la victime et vous qui détruisez tout mais tenez bon ,la liberté se paie cher mais vous serez tellement mieux Surtout ne vous suicidez pas ,vous pouvez en être tentés mais résistez ces gens n’en valent pas le coup
oUI il m’a traité d’hystérique et que j’avais besoin d’aller voir un psy, ce que j’ai fait car j’en avais besoin, je ne comprenais plus ce qui se passait. Ce qui m’a aidé par la suite à comprendre que je ne suis pas LA folle.
Oui il a une place importante dans une grande société, et sait se mettre en valeur et dénigrer ses collègues. Il ne minimise pas mon travail car je suis tout simplement transparente..
Oui j’ai eu des idées noires, et j’ai pensé que la seule solution, dans un moment de détresse, était d’en finir. Mais j’ai pensé à mes deux enfants et cela a été le déclic pour comprendre la situation et découvrir apres 17 ans de vie commune qui il était.
J’ai été traité de fou, de parano, de taré en prouvant à mon ex-femme des agissements impardonnables de sa part. Malgré tout, j’étais le taré, le fou, le parano.
Le 8 août dernier, j’ai songé à tirer le rideau, à mettre fin à mes jours. J’étais entouré, rassuré et j’ai été pris en charge rapidement avant de commettre cet acte. Heureusement que je ne suis pas coupé de mes enfants, que professionnellement je suis bien, que mon entourage, le plus proche, ne m’a pas laissé tomber.
Parfois, ça ne tient à rien. Je suis devenu très humble sur le sujet du suicide. Avant je ne pouvais pas comprendre un tel acte : aujourd’hui, je sais.
Oui, j’ai été traitée de folle et j’ai été internée à 4 reprises. Très graves dépressions et deux TS
Les psychiatres ont alors découvert que j’étais autiste.
Oui, il était parfaitement et socialement intégré et se présentait comme le pilier centrale de la famille. Toutes les décisions lui revenaient. Il sur évaluait son travail tout en minimisant le mien.
Oui, il a tenté de me tuer en me poussant au suicide à deux reprises. Son but était clair se débarrasser de moi. Il m’a tuée virtuellement deux nouvelles fois en me retirant le droit de voir mes enfants. Mes filles m’ont dit qu’elles n’avaient plus de maman.
je n’ai pas tenté de mettre fin à mes jours…mais mon corps ne réagissait plus, j’étais anéantie, je n’avais plus d’énergie, le matin je ne pouvais pas me lever, alors il me disait que j’étais une feignante….dans la journée, j’étais obligée de m’allonger tellement ma fatigue était grande…
il ne me traitait pas de folle mais il me disait: » c’est peut -être toi la PN????? » alors il semait le doute dans mon esprit…il disait que lui n’avait aucun problème et que c’était moi qui était à l’origine de ses violentes colères….j’étais responsable de tout….
Merci à vous. Bon courage ; et en vous souhaitant beaucoup de bonheur à venir
Merci beaucoup à vous que a publié cette article. Je repasse à toute le monde que je connais ou pas. Vous m’a beaucoup aidé et j’espère que vous faites d’autres articles comme celui la.. Merci, merci.
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