La capacité d’être seul est un phénomène très élaboré et de nombreux facteurs contribuent à son établissement. Elle est en relation étroite avec la maturité affective.
Le fondement de la capacité d’être seul est l’expérience vécue d’être seul en présence de quelqu’un. De cette façon, un petit enfant, dont l’organisation du moi est faible, est capable d’être seul grâce à un soutien du moi fiable.
Le type de relation qui existe entre le petit enfant et la mère – qui agit en tant que soutien du moi – mérite une étude particulière. Bien que d’autres termes aient été utilisés, je suis d’avis que l’expression « relation au moi » (ego relatedness) pourrait convenir temporairement.
Dans le cadre de la relation au moi interviennent des relations instinctuelles qui fortifient, plutôt qu’elles ne le troublent, le moi qui n’est pas encore organisé.
Graduellement, l’environnement qui sert de support au moi est introjecté et sert à l’édification de la personnalité de l’individu, si bien que se forme une capacité d’être vraiment seul. Même ainsi, théoriquement, il y a toujours quelqu’un de présent, quelqu’un qui, en fin de compte et inconsciemment, est assimilé à la mère, celle qui, durant les premiers jours et les premières semaines, s’était identifiée temporairement à son petit enfant et pour laquelle rien ne comptait d’autre, au cours de cette période, que les soins à lui apporter.
Donald W. Winnicott
Merci pour ce message, et heureuse de voir que vous avancez – et bien !, je vous l’ai dit.
Comme vous le dites, c’est aux autres d’accepter qui vous êtes, avec vos ressentis et votre besoin de le dire. Ils n’ont pas à juger. Ils ont à accompagner, ou à se taire…
A vendredi. Et ne me dites pas merci 🙂
Je vous en prie 🙂
Merci ❤
🙂