Dans sa communication, Mme Aït Hamou estime que «les inégalités entre les sexes sont devenues un problème politique». «Les femmes se battent aussi pour recouvrer leur dignité, le droit au travail, à faire du sport, et le choix de leurs époux en toute liberté, etc.» argue-t-elle. Face à ces aspirations, «la femme est réprimée par un système patriarcal qui cherche à la maintenir dans un état de soumission», soutient-elle encore. «Ce modèle commence à se fissurer pour réponde à d’autres besoins et aspirations grâce à des changements dans la société. La persistance de cette idiologie a été confortée par la science, détournée par le langage patriarcal favorisant la violence physique et économique», a-t-elle estimé.
La troisième communication a porté sur le phénomène du harcèlement moral et sexuel. La présidente de l’association pour l’émancipation de la femme (AEF), Mme Salhi, s’est félicitée du combat mené par les femmes algériennes et qui s’est soldé par l’enrichissement des textes de loi pour lutter contre ce fléau. L’oratrice estime le taux de harcèlement sexuel dans le milieu universitaire à 26% et souligne qu’il y a un vide juridique qui doit être comblé par le législateur à l’avenir.