VOUS N’ÊTES PAS SEUL(E)

511e29b2c58c66b6c5b1cf4abfbb-post

Et pourtant vous le croyez. Vous le croyez, car il, elle, s’y est très bien pris. À croire que c’est un talent partagé par les pervers narcissiques, cette faculté de vous couper de votre entourage. À croire qu’ils savent provoquer, chez votre entourage, une véritable cécité. Petit à petit, ceux, celles que vous voyez encore pensent que vous exagérez. Que vous avez tendance à vous plaindre ou à vous renfermer. Vous êtes toujours fatigué(e), vous faites systématiquement la tête, vous ne voulez plus sortir, vous refusez toutes les propositions qui vous sont faites…

Et le PN a le bon rôle : il est plaint. Lui, elle, le, la pauvre, n’y est pour rien… Oh, non… si sociable, si gentil en apparence, il ne se plaint pas vraiment, il constate, avec regret, vos changements et sautes d’humeur, il va jusqu’à s’inquiéter… Peut-être que lui, vos amis, votre famille, pourraient faire quelque chose pour vous…

Et l’engrenage s’enclenche. La peur chez les autres s’installe. Ils sont désolés. Mais que faire ? Vous parler, pour vous entendre gémir, lorsqu’il est clair que vous êtes responsable ? Vous entendrez : Bats-toi. Réagis. Fais un effort. Ne te laisse pas aller…

Et vous ne saurez plus que faire, que dire, ni vers qui vous tourner.

C’est le début de l’isolement.

C’est avant qu’il faut réagir. Cela demande de l’énergie. Du courage. De la résistance. C’est un effort constant. C’est un effort qui porte ses fruits.
Un accompagnement, par la parole, en groupes ou en entretien individuel est possible. Et efficace. Il permet de clarifier une situation, de trouver des solutions, de fixer des « règles » afin de se sortir d’une situation handicapante, paralysante, destructrice. Au-delà de l’amitié qui vous est encore portée par ceux qui restent près de vous, l’accompagnement par un professionnel, neutre, objectif et confidentiel, est une clé pour se reconstruire.