SOIGNER OU FUIR

Si la perversion narcissique est une pathologie, une maladie, il semble évident que des soins peuvent être apportés au malade. C’est en tout cas la première pensée qui vient : « La médecine a fait de tels progrès, il y a bien un moyen pour enrayer la maladie… »

La victime qui a pris conscience de la pathologie de « son » pervers, encore sous son influence et son emprise, conserve de l’affection, de l’amour, ou encore de la compassion, de la pitié pour elle. Elle ne peut admettre qu’il soit impossible de faire quoi que ce soit, qu’aucun traitement n’existe, qu’aucune solution thérapeutique ne puisse être envisagée. Elle veut croire que le pervers va changer, ou conserver uniquement ce visage sympathique qui l’a séduite, et que des soins et une thérapie combinés vont permettre d’effacer l’aspect destructeur de sa personnalité.

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En matière de perversion narcissique, si le diagnostic est clairement posé, si les éléments se recoupent de telle manière qu’aucun dote ne soit permis, les victimes vont se renseigner, consulter, chercher des solutions.

Avant de parler de soins, il faut que la pathologie soit clairement définie.

On distingue trois pathologies différentes : le borderline, le bipolaire, le pervers narcissique.

D’autres articles sur le blog éclaireront sur la personnalité borderline et sur le bipolaire. Il n’est ici question que des soins.

Concernant les personnes bipolaires ou borderline, un traitement peut être préconisé : association de médicaments (souvent anti-dépresseurs) et une psychothérapie. ATTENTION ! Dans le cas des personnalités borderline, le malade remet souvent en cause le psychiatre ou psychologue.

Concernant les pervers narcissiques, La solution est de partir, sans laisser de coordonnées et couper tout contact, ou le maximum de contact possible, dans la mesure où il est toujours difficile de couper tout contact quand le PN est un conjoint ou ex-conjoint et qu’il y a des enfants.