Demain, samedi 9 avril, groupe de discussion : « Les mots qui font mal ».
Avant ce groupe, un témoignage :
« C’est très récent, car ma petite XXX est suivie depuis quelques mois pour des troubles du sommeil dans un CMP par une infirmière psychologue.
J’avais rencontré cette infirmière afin qu’elle connaisse mon histoire, notre histoire… Comme la situation n’évoluait pas et je me sentais exclue du suivi de XXX, j’ai envoyé un courrier dans lequel je souhaitais pouvoir rencontrer le pédopsychiatre.
Après quelques semaines d’attente, j’ai enfin obtenu un rendez-vous mais il fallait que ce docteur voit Monsieur avant moi !!!
Je suis donc arrivée au RDV, confiante car je n’avais rien à me reprocher jusque là.
Elle m’a tout de suite dit qu’elle ne comprenait pas pourquoi je n’avais pas demandé la garde principale de XXX. Je lui ai donc expliqué la situation (vécue pendant 20 ans avec un PN qui me battait…). Elle m’a alors dit que je n’étais pas logique dans mon raisonnement et qu’elle ne comprenait pas ce que je disais.
Ensuite nous avons parlé des relations que j’avais avec ma mère, des relations que j’ai décrites comme fusionnelles. Elle me répond qu’elle ne comprend pas que si j’avais de telles relations, pourquoi je ne lui ai pas dit que j’étais battue, je lui dis que c’est parce que je voulais la préserver mais selon elle, on ne préserve pas les gens qu’on aime !!!!
Elle me parle de l’éducation que j’ai eue, est-ce que ma mère était autoritaire, je lui dis que non car j’étais une enfant facile, sans problème. Elle me répond que non, c’est parce que ma mère cédait à tous mes caprices que j’étais facile !!! Comment peut-elle juger sans connaître ?
– Un jour, XXX m’a dessinée dans un cercueil, je l’explique à ce docteur et voilà son retour :
« Vous êtes une personne toxique, si j’étais juge je vous empêcherais de voir la petite, elle aura de graves problèmes de comportement plus tard … ».
Voici quelques charmantes citations de sa part :
– Si vous étiez battue, pourquoi avez-vous eu un enfant ?
– Je ne comprends pourquoi vous êtes restée 20 ans avec quelqu’un qui vous traitait mal ?
J’explique que je dis à XXX à chaque fois que je la voit que je l’aime et que je ne l’ai pas abandonnée. « Madame il ne faut pas lui dire que vous l’aimer, de l’amour tout le monde en a revendre. XXX n’attend pas ça de vous !!!
« Vous êtes une bonne maman mais une mauvaise mère , il faut vous faire soigner, suivre une thérapie pour apprendre à être une bonne mère. XXX est une poupée pour vous !!!!
Cet entretien a duré 2 heures, j’avais tort sur tout.
C’était affreux, je me suis revue quelques années en arrière, à baisser la tête et à lui dire qu’elle avait raison et que j’allais me soigner. Le mécanisme, après 3 longues années de reconstruction, s’est réenclenché rapidement : c’est moi la coupable, c’est moi le problème !!!
Ce médecin a écouté la version de mon ex mari et ne m’a pas laissé m’exprimer.
Aujourd’hui, elle m’a détruite à nouveau, je vais me relever pour continuer de me battre pour XXX. Mais quand et comment, je n’en sais rien. »
Erratum: «Les témoins lucides sont déjà RARES»
Incroyable injustice de la solitude des ex de pn.
C’est un courage surhumain.
Les témoins lucides sont déjà ratées, mais avec des crétins pareils, on n’est pas sorti e s de l’auberge…rouge.
De tout coeur avec vous et la petite xxx, de la part d’une femme qui a attendu de l’amour de sa maman pendant 66 ans, et qui, n’en ayant pas reçu, a vécu deux fois l’enfer de la manipulation, de la perversion narcissique.
Si elle m’avait dit je t’aime, je me serais sentie assez aimable pour les remettre à leur place, et ne pas me laisser anéantir, et mon fils avec.
Surtout ne les écoutez pas et continuez à donner à votre enfant ce qui lui permettra de se sentir assez aimable pour dire non à des vrais toxiques!
Si j’étais vous je m’opposerais à ce que cette personne continue le suivi de mon enfant car l’ennui est qu’il y a autant de psy qui font ce métier pour de bonnes raisons, que ceux qui l’ont choisi pour les mauvaises raisons… la médecine n’est pas une science exacte, la psychiatrie encore moins. Votre fille est influençable, par son père et par la « professionnelle » supposée l’aider. De toutes façons il vaut mieux concentrer les débats et l’attention sur votre fille, votre relation avec elle et le présent, plutôt que d’entrer dans une psychanalyse de votre propre enfance-existence. Ne vous laissez pas déstabiliser par des éléments externes, vous avez mis 3 ans à vous reconstruire donc vous avez trouvé ce qu’il vous faut pour reprendre confiance en vous, retrouver votre amour propre et votre estime de vous même, vos valeurs et vos croyances !! Ne doutez plus, ne culpabilisez pas, n’ayez ni honte, ni peur et surtout soyez votre meilleure amie ! Vous êtes adulte, alors bien sûr vous préservez et protégez plus faible que vous ! Personne n’a envie d’être victime et on fait tout pour sauver les apparences, y compris vis à vis de notre famille et de nos ami(e)s ! Enfin dites à votre fille autant de fois que vous le voulez que vous l’aimez et que vous ne l’abandonnez pas.