Inspiré de « lettres d’amour » d’hommes violents, le court-métrage de Nicolas Doretti fait voler en éclats les clichés que l’on peut avoir sur les violences conjugales. Car non ça n’arrive pas qu’aux personnes à problèmes, à cause de l’alcool ou dans les milieux défavorisés.
La rencontre, les premiers rires, les premiers verres, la première fois, les premiers réveils, les premières balades, les premiers voyages, les premiers anniversaires… Et puis, le premier coup.
Une histoire comme une autre, une histoire comme il y en a des milliers. Une histoire de trop.
Dans Impardonnable, le réalisateur Nicolas Doretti filme son amie, Sarah de Girval. Tous deux racontent dans un court-métrage l’histoire d’une fille qui rencontre un gars. L’histoire d’un amour où tout est beau, où tout est bien, jusqu’au jour fatidique où surviennent les premières blessures. Et pas seulement celles du cœur. Car cette jeune femme, comme tant d’autres, est victime de violences.
« Mon amour, je sais que tu vas me pardonner… Tu l’as toujours fait », annonce une voix masculine en guise d’introduction.
Avec force et simplicité, ce court-métrage du réalisateur Nicolas Doretti dénonce ces violences faites aux femmes, ces violences qui ne se disent pas toujours, qui s’enfouissent au plus profond des chairs, dont on ne voit pas l’issue.
Une vidéo qui permet au réalisateur de rappeler qu’une femme sur trois dans le monde est victime de violence conjugale. La sensibilisation continue.
Percutant !