Vous avez peur. Peur de ce qu’il peut dire. Peur de ce qu’il peut faire. Peur de ce qu’il peut inventer. Peur des pièges qu’il peut vous tendre. Vous redoutez ses colères et ses silences. Vous finissez par décortiquer la moindre phrase, même la plus anodine, y cherchant le détail qui pourrait être contre vous. Vous doutez de tout.
Vous lui accordez de la puissance, de l’intelligence, du pouvoir, qu’il met au service de sa cruauté et de sa volonté de vous détruire.
Vous vous sentez faible.
Vous lui permettez d’accroître encore cette emprise en entretenant cette peur que vous ne pouvez contrôler.
Vous oubliez une chose. Il est lâche. Les coups, tous les coups, même les plus bas, il fera en sorte de toujours les dissimuler. Que personne ne sache.
C’est sa lâcheté qui le perd. C’est être dévoilé qui le tue. Cherchez le biais, la faille. Ils ont tous un talon d’Achille. Appuyez dessus. C’est ce qui lui fait le plus mal. C’est ce qui le met à terre.