LA VIOLENCE PSYCHOLOGIQUE CONDUIT À LA DÉPERSONNALISATION ET À LA MORT PSYCHIQUE DE CELUI QUI LA SUBIT. ANNE-LAURE BUFFET
Et après, chasser la honte
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Une réflexion sur “Et après, chasser la honte”
Il y a 10 ans, j’ai chassé le pervers narcissique qui vivait chez moi. Il m’a frappée une fois de trop: une fois devant sa fille. En 4 années passées ensemble il a ruiné mon cœur, ma paix et ma joie. Et je n’ai pas obtenu justice. Pour « cette » justice (?), l’affaire est classée sans suite. Et le cauchemar ne s’est pas arrêté du jour au lendemain, loin de là.
Quand j’ai annoncé cette rupture à ma mère, alors que je me sentais libérée, elle a pleuré et, sur un ton haineux, elle m’a dit que je ne méritais pas cet homme, qu’elle avait bien su depuis le début qu’il était trop bien pour moi. Je n’ai pas été surprise de sa réaction étant donné que, de ma mère, je ne retiendrai finalement que le mot VILIPENDER.
Si je continue de me rendre aux repas de famille, c’est uniquement pour me montrer disponible auprès de ma grand-mère maternelle, de mon père et de mes sœurs. J’essaie aussi de créer des instants agréables en tête-à-tête et avec chacun d’eux, tour à tour.
Je suis plutôt solitaire, mon répertoire restera petit, mais je côtoie chaque jour des personnes confiantes et bienveillantes.
Quant à ma mère et à tous les pervers narcissiques de son genre, je ne les intéresse plus.
Je remercie les psychologues et les psychiatres qui m’ont aidée à me défaire de la honte, petit à petit. C’est une démarche très éprouvante et très longue mais je me suis réconciliée avec moi-même et aujourd’hui, je m’aime. Je m’aime. Pouvez-vous en dire autant?
Il y a 10 ans, j’ai chassé le pervers narcissique qui vivait chez moi. Il m’a frappée une fois de trop: une fois devant sa fille. En 4 années passées ensemble il a ruiné mon cœur, ma paix et ma joie. Et je n’ai pas obtenu justice. Pour « cette » justice (?), l’affaire est classée sans suite. Et le cauchemar ne s’est pas arrêté du jour au lendemain, loin de là.
Quand j’ai annoncé cette rupture à ma mère, alors que je me sentais libérée, elle a pleuré et, sur un ton haineux, elle m’a dit que je ne méritais pas cet homme, qu’elle avait bien su depuis le début qu’il était trop bien pour moi. Je n’ai pas été surprise de sa réaction étant donné que, de ma mère, je ne retiendrai finalement que le mot VILIPENDER.
Si je continue de me rendre aux repas de famille, c’est uniquement pour me montrer disponible auprès de ma grand-mère maternelle, de mon père et de mes sœurs. J’essaie aussi de créer des instants agréables en tête-à-tête et avec chacun d’eux, tour à tour.
Je suis plutôt solitaire, mon répertoire restera petit, mais je côtoie chaque jour des personnes confiantes et bienveillantes.
Quant à ma mère et à tous les pervers narcissiques de son genre, je ne les intéresse plus.
Je remercie les psychologues et les psychiatres qui m’ont aidée à me défaire de la honte, petit à petit. C’est une démarche très éprouvante et très longue mais je me suis réconciliée avec moi-même et aujourd’hui, je m’aime. Je m’aime. Pouvez-vous en dire autant?
Courage! La vie est belle!