Merci à O. pour la contribution qu’il nous a adressée.
C’est un témoignage masculin… Nous en profitons pour rappeler que la victime n’a ni âge ni sexe. La personnalité toxique non plus.
La peur est notre invitée. Nous devons la laisser entrer, mais aussi la laisser repartir. La peur nous guide dans de nombreux choix que nous faisons ou au contraire, que nous n’osons pas faire.
La peur de détruire l’unité familiale m’a conduit a laisser dériver ma présence, mon estime, mon amour, mon espérance et mon enthousiasme.
J’ai vécu sous l’emprise de la peur pour ne pas voir la réalité : je me suis perdu. La peur déforme la vérité.
Avant, je me disais : « Elle [ma femme que j’aimais tant] changera, me regardera un peu, deviendra plus gentille, remarquera que je vis à côté d’elle ».
Après, je me suis dit : « Elle [toujours ma femme que j’aimais tant] ne m’aime pas, tout simplement. Je suis un moyen pour elle de vivre confortablement. Je suis comme un meuble, un ustensile, un objet, dont elle se sert, et qu’elle repose ».
J’avais peur de voir la réalité, peur d’affronter la vérité. OUI, ça fait mal, oui cela suppose d’assumer des changements, oui cela nous expose à la vindicte, aux critiques les plus basses.
De l’homme le plus attentionné, je suis passé à l’homme indigne qui quitte une super femme, gentille, souriante, rigolote… et j’en passe. Mais derrière le rideau, personne [ou très peu de personne] ne connait la vraie femme qu’elle est : sans affection, sans amour, sans compassion et qui attend d’autrui ce qu’il peut lui offrir.
Aujourd’hui, je n’ai plus rien : plus de maison, plus d’argent de côté, une partie [très honorable] de mes revenus que je verse à mes enfants, une santé qui se reconstruit un peu et une estime de moi même qui redevient plus vivable.
Mais avant tout, j’ai repris ma LIBERTE de ne plus avoir peur, ou en tout cas d’avoir peur à cause de MES choix et pas à cause des plaies béantes ouvertes par la femme qui partageait ma vie.
Ma liberté c’est de ne plus avoir peur par l’autre. C’est de voir mes enfants rire avec moi, se marrer et considérer que la liberté est la première nécessité, avant une maison, une voiture et l’argent.
C’est très résumé, mais si je dois laisser un capital à mes enfants, je souhaiterais qu’ils soient libres, libres de penser, libres d’échapper à la peur dictée par l’autre.
Mon chemin de vie n’est pas encore tracé, mais il se construit peu à peu. Les choses ne sont pas encore très claires, mais la lumière revient dans ma vie.
La peur ne sera qu’une invitée désormais, elle rentrera, mais je la laisserai partir.
Très beau commentaire que celui ci dessus ! Je vous en remercie.
Il y a aussi une autre peur, elle n’est non pas lancinante mais violente !
Une horreur que vous n’avez jamais vu !
Et on se joue de votre peur, de celle-ci, comme le froid et le chaud, comme un robinet qui se tourne du glacial au brûlant de façon non linéaire et totalement aléatoire !
On manie les opposés, les extrêmes, et émerge alors l’inconnu : peurs, paniques, contrôles, angoisses contrôles , solutions, et 35 mille scénarios doivent trouver la meilleure solution à la vitesse de la lumière et seule car sinon …. Vous le savez mais ne le comprenez pas !
Vous ne pouvez comprendre lorsque vous êtes dans cet enchevêtrement d’émotions violentes !
Vous devez avancer au moins pire !
C’est l’urgence !
Et la peur s’installe et elle perdure.
Vous êtes prévenues, vous êtes dehors mais ce n’est pas fini, cela continue autrement.
Au niveau juridique !
Et personne n’a de voie claire et la peur perdure …
Et si vous ne vous en débarrassiez jamais ?
Les choses doivent se régler juridiquement pourtantv!
Si on veut stopper Dr Jeckhill And Mister Hide, des nombreux dégâts qu’il fait !
Vaincre la peur se peut aussi être qu’il y aie une justice.
J’entends par là que cette dernière existe et se manifeste, comme protectrice de l’individu !
Se sentir protégé peut calmer la peur également !
Une autre facette de ce sentiment peut être …