Vous êtes séparé(e) depuis peu.
Vous êtes séparé(e) car vous avez compris, pour le moins senti, que ce que vous vivez ne doit pas être vécu. Que vous êtes atteint(e) dans vos libertés fondamentales, quotidiennes. Que votre système de pensée est abîmé voir détruit. Que votre faculté d’agir est réduite à sa plus simple expression. Que vos enfants sont en danger. Que vous êtes sous contrôle, perpétuel. Et ce contrôle s’exerce, que l’autre, le bourreau, soit ou non dans la même pièce que vous.
Vous vivez et avez vécu dans la contrainte et la peur.
Vous vous sentez coupable.
Et vous voulez que tout cela cesse.
Rapidement.
Très rapidement.
Il y a maintenant urgence.
Pourtant, rien ne va comme vous le voulez. Vous ne savez pas comment agir. Vous ne savez pas à qui parler. Vous ne savez pas quoi demander. Vous avez peur de ne pas être entendu(e), compris(e), défendu(e) comme vous le méritez. Vous redoutez les conséquences pour vos enfants. Vous n’imaginez pas de les perdre. Vous êtes paralysé(e) à l’idée que cela arrive.
Vous êtes un noyé(e) qui cherche de l’air ; mais à chaque fois qu’il sort la tête de l’eau, une vague le projette en arrière et lui fait perdre à nouveau sa respiration.
Vous n’êtes pas seul(e) dans ce cas.
Toute personne qui comprend une situation d’emprise, qui réalise qu’elle est victime de comportements toxiques, de manipulation et destruction psychique, se retrouve prisonnière de ce paradoxe : l’urgence à partir, l’impossibilité de le faire.
Le départ, la reconstruction, la procédure juridique, se préparent.
Tout comme celui ou celle qui met sous emprise est stratège, il faut être stratégique pour en sortir.
Tout comme celui ou celle qui cherche à détruire tend des pièges, il faut apprendre à anticiper, à évaluer les conséquences possibles de ses actes et de ses paroles, avant d’agir et de dire.
Vous allez apprendre à jouer. Aux échecs. Sur un plateau que vous allez devoir construire.
Vous allez devoir devenir le maître du jeu.
Vous allez jouer avec les blancs.
Et en étant bien accompagné(e), vous allez vous servir des bonnes pièces.
Pour mettre le bourreau mat.
© Anne-Laure Buffet
Bonjour
J’ai obtenu la garde, mais j’ai du me battre contre les différentes accusations (négligence voir maltraitance…). Et c’est souvent ceux qui ont la garde qui font ce genre d’alliénation habituellement.
Elle a huit ans doit le voir un week sur deux et la 1/2 des vacances scolaires.
A chaque fois c’est un vrais questionnaire sur ma vie au risque d’être puni si elle ne parle pas. Elle a l’impression de me trahir car il se sert des informations contre moi. Elle est en plein conflit. Il l’avait même forcé à 6 ans a écrire sur un papier « je veux être avec papa » c’est auprès de l’enquêtrice sociale qu’elle a confié ne vouloir rien changer. Au passage il m’a quand même accusé de lui avoir fait du chantage affectif.
Elle me parle depuis a peine 15 jours car avant elle pensait qu’il y avait des caméras dans la maison et un monsieur qui nous suit partout et qui sait tout.
Il lui dit de ne pas s’inquiéter que bientôt elle ne me verra plus en lui mettant son passeport algérien sous le nez. Elle a peur.
J’y ai déjà eu droit à l’époque et il y a eu une interdiction de sortie de territoire. Sauf qu’il dit avoir la double nationalité donc pas les meme lois et il a mis notre fille sur son passeport algérien.
Je suis allée au consulat d’Algérie avec mon jugement ils en ont rien à faire.
Elle somatise beaucoup ventre cœur tête des crampes un peu partout… Le médecin ne voit rien d’inquiétant je ne vais pas la chouter au doliprane si le mal n’est pas la…
J’essaie de ne pas avoir peur moi-même pour la sécuriser mais c’est compliqué…
CMPP 3 mois d’attente voir plus.
J’attend un rdv avec un pédopsychiatre 1 mois d’attente.
C’est un enfer je veux vivre …
Mais je ne peux pas cruellement la laisser tomber il me reste 10 ans jusqu’à sa majorité courage!
Bonjour
Quel âge à votre fille ? Vit elle avec vous, avec son autre parent ? Quels contacts avez-vous ?
Mais où sont les bonnes personnes? J’ai raconté mon histoire des dizaines de fois. Maintenant ma fille souffre mais c’est moi qui est accusée d’aliénation parentale. Donc ne pas déménager, ne plus dénoncer au risque de m’enfoncer. A part garder la distance pour garder le file de notre relation ma fille et moi je ne peut plus rien faire d’autre. Je suis piégée à part attendre dans l’espoirs d’un faux pas…