La personnalité toxique, le pervers narcissique est « malade ». Pour ne pas développer plus sa maladie, il cherche une proie. Il lui inocule son poison, la rendant soumise, dépendante, la dévalorisant, « pompant » son énergie, sa confiance en elle. Il la vampirise, la chosifie, la réduit à l’état d’une carcasse vide. Il rend l’autre zombie.
Pour ne pas devenir schizophrène, paradoxalement, le PN va adopter un comportement schizophrène. Il va être à la fois cette personne sociable, aimable, chaleureuse, en public. Et ce monstre, car monstre il y a, en privé. Monstre au sens propre : il n’a rien d’humain, même s’il semble l’être.
Caméléon, il s’adapte. Il modifie son apparence et son comportement. Il observe, attentivement.
Il va prendre son temps. Il est patient. Il sait ce qu’il veut. Il sait comment l’obtenir. Il s’en donne les moyens.
Il crée le climat propice à la réussite de son plan. Il va savoir quels mots employer, quels sourires donner, quels regards distribués, comment, et à quel moment. Il prend son temps pour trouver la proie idéale. Il sait, consciemment ou inconsciemment, qu’il en a besoin pour survivre. Il n’est pas pressé.
Il séduit. Et cela doit être dit et répété. LE PERVERS NARCISSIQUE EST DANS LA SÉDUCTION. Il est quasi impossible pour sa victime – car elle est victime dès que choisie par le PN – de s’en rendre compte. Doit-on fuir toute personne aimable, toute personne faisant des compliments, doit-on vivre en perpétuelle méfiance ? Certes non. Le PN le sait. Tout comme il sent la fragilité de la personne qu’il va vampiriser. Il s’appuie sur l’empathie dont il manque complètement mais qui lui est offerte, sur une estime de soi affaiblie et sur une écoute complète. Comme un caméléon, il s’adapte, sentant sans pouvoir le formuler ce qu’il va pouvoir affaiblir encore plus chez sa proie.
Lorsque celle-ci est trop faible – sans s’en rendre compte elle-même – pour pouvoir réagir, il attaque. Il ne séduit plus. Il contrôle. Il soumet. Il impose. Il critique. Il dévalorise en permanence. Il affaiblit totalement.
Il tue, psychiquement, sa proie. Et quand celle-ci est trop atteinte pour pouvoir encore lui servir, il finit de la piétiner, puis la jette. Elle n’a plus d’intérêt. La cruauté du PN ne fait alors qu’augmenter, car la victime ne peut plus même satisfaire les besoins de son bourreau.
NB : le pervers narcissique peut être un homme, ou une femme. La violence n’a pas de sexe.
©Anne-Laure Buffet
Comme marie , fière d’avoir survécu a l’enfer d’un PN mais dans quel état. Il a également atteint l’ainé de mes enfants et je ne sais comment le soigner les psy et médicament n’y font rien. Je confirme: on reste par peur car la verité est inimaginable, inconcevable pour nous. Je suis partie des que j’ai mis un nom sur sa pathologie. Je me bats pour mes enfants , pour qu’ils s’en sortent. Ils sont pris dans un conflit de loyauté. Restes avec moi, par choix , ils voient les défaut de leur père mais ca les rend malades de le croire PN . Je n’insiste pas, Ce qui compte c’est pas la vérité mais leur survie, leur santé et reussite.
On ne fuit pas par peur, on reste par peur. La fuite est la seule solution pour préserver sa vie, ce n’est pas de la peur, c’est de la survie. J’ai essayé, moi aussi le combat, mais on ne pourra jamais atteindre leur niveau, inutile de perdre son énergie de cette manière, c’est épuisant.
Quand à Lemni, oui, c’est vrai, quelque part, on leur a donné ce pouvoir, mais notre faiblesse a sans doute été de croire en leur humanité et de refuser d’admettre ce qu’ils sont réellement (et qui est pour nous inimaginable)……de pauvres hères qui ont besoin de détruire un être humain pour se sentir exister. Alors, moi qui en suis sortie, je préfère avoir été leur victime parce que je peux être fière de ce que je suis, la honte, elle n’est plus pour moi……
J’ai essayer de combattre, rien n’y fait, je préfère fuir…
…. Non, ne pas fuir, il faut combattre ses peurs pour pas qu’ elles ne nous hantent toute notre vie, …
C’est effrayant, courir le plus vite possible pour s’éloigner de ces monstres
Pfff moi à votre place j’écrirai plutôt un article sur les gens qui jouent les victimes perpetuelles et qui se voient manipulées et dévalorisées par tout le monde… L' »autre » n’a de pouvoir sur nous qu’à la mesure dont on lui donne ce pouvoir, rien ne nous empêche de lui claquer la porte au nez et de continuer son chemin…
ce que je viens de lire est juste épouvantable mais bien réel. j’en étais à me demander si je n’étais pas une PN moi même mais à force de lire non j’en suis la victime. Mais tout de même il est écrit le ou la PN est un une malade!!! Maladie !!! mais on m’ appris à avoir de la compassion pour personnes malades ou handicapée ………il n’existe vraiment aucun moyen de les soulager ???? moi j’ai essayé pendant 10 ans mais là stop stop et je culpabilise de n’avoir pu l’aider. merci de m’avoir lue
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