Vous ne parlez pas. Vous n’osez pas parler. Vous ne savez pas auprès de qui vous confier. Vous vous demandez même si vous avez raison de vouloir vous confier. Vous avez appris que vous exagérez. Vous vous répétez que c’est vous qui êtes difficile. Vous en devenez convaincue(e). Votre souffrance, vos doutes, votre peine, vous les étouffez.
Le pervers narcissique le sait.
Et c’est ainsi qu’il vous fait vous consumer, lentement. Jusqu’à disparaître.
En effet la violence du ou de la PN peut être celle que vous décrivez. Une violence froide, sourde, nourrie de silence.
J’aimerai comprendre ce paradoxe si on est manipulé par un pervers narcissique d’abord il faut beaucoup de temps avant de s’en rendre compte car il procède toujours de façon pernicieuse et sournoise . On a que 2 possibilités , soit on se tait , soit on réussi à se révolter à crier , à hurler , parce qu’on étouffe et qu’on soufre cette agressivité de survie de victime nous place en coupable quelle ironie ! C’est parce qu’on essaie de survivre que l’on est le bourreau et le PN la victime !
Partout on voit écrit que le PN est agressif verbalement et violent moi j’ai rencontré son opposé » le PN autiste » ( Je ne suis pas responsable je ne suis pas là je m’en fout et je t’accuse de tout à ma place dès que j’en ai l’occasion ) Celui qui utilise la technique du rat mort , dit-on chez nous ! laisser pourrir les situations , ne jamais apporter de réponse à quoi que ce soit , ne jamais discuter de quoi que ce soit . Evidemment , les tensions s’accumulent devant un tel mutisme et une telle mauvaise foi et en plus je la fais culpabiliser en lui disant que c’est à cause d’elle ! Puis Je m’en vais comme ça elle souffrira car elle n’aura jamais de réponse forcément.elle attendra mon retour car elle veut comprendre ce qui se passe Qu’ai-je fais qui lui a déplu et voilà la culpabilité Car comment expliquer que son compagnon récent s’en aille sans explication on se demande ce qu’on a bien pu faire de si terrible Et la prochaine fois on a intérêt à se taire car c’est clair il a du se vexer mais sur quoi? Ce doute qui ronge vient de la réaction inadaptée du PN Devant sa fuite on croit être coupable de quelque chose de terrible alors que lui s’en fout il veut seulement ne pas avoir à communiquer sur rien car pour lui c’est le fliquer que de chercher a parler sentiment c’est insupportable on cherche à le coincer .. Voilà l’enfermement qui commence , la culpabilité puis l’incompréhension , les absences prolongées sans explications Je suis étonnée que l’on ne cite jamais ce genre de comportement chez le PN , d’individu froid , rigide , jamais un mot plus haut que l’autre , jamais un mot vulgaire , jamais là quand on a besoin de lui , arrivant quand plus personne ne l’attend et disparaissant sans que personne ne saches où , qui ne donne jamais son opinion personnel pour ne jamais risquer une quelconque remise en question ,qui ne s’excuse jamais , qui méprise et profite de tout le monde famille inclue qui elle le pire cautionne ses agissements depuis toujours .
Toutes les victimes de PN ne sont pas forcément soumises et de façon spontanée certaines se révoltent . du coup le PN qui devient la pauvre victime aux yeux de tous » psy » inclus car pour ces psy dès que l’on hausse le ton , on devient l’ agresseur du pauvre PN qui lui a bien calculé son coup et appuyé là où ça fait mal ! (provocation ) mais on doit se maîtriser quel que soient les circonstances , nous dit-on ! ( Le PN n’a pas besoin de se maîtriser c’est naturel chez lui , il ne ressent rien donc il ne perd jamais son sang froid , sauf pour simuler et ainsi il a la considération de tous psy surtout !
Faut-il vivre en permanence dans la paranoïa et ne plus être qu’une victime paralysée par la peur, au risque de passer pour le vilain petit canard ,si on se rebiffe pas comme les psy et la société bien pensante le veulent ? Je me souviens de ma mère qui me disait toujours quand mon frère me faisait des méchancetés : » tais toi ne dit rien sinon ça va être pire » Voilà comment on apprend très tôt à devenir une victime en se taisant en acceptant sans rien dire si on se rebelle spontanément si on crie si on se défend ! Quelle horreur de l’agressivité! on oublie l’agressivité du PN c’est une agressivité « propre et silencieuse » ! On tolère de discourir sur le PN en donnant de lui une image de tueur vivant dans la jouissance de son impunité cautionnée par la société .étonnant ! Laisserait-on un schizophrène dangereux en liberté ? non ,mais un PN , tueur en silence et en discrétion , oui ,car il ne dérange pas trop il est très discret comme le cancer il évolue en sourdine , vous réalisez il est trop tard !
Personne dans le monde des psy ne tolère que l’on se défende j’ose le dire on en fait des victimes soufrez mais en Silence taisez vous ne pleurez pas ne criez pas c’est incorrect. Ce monde de victimes il est créé et entretenu par la société et les psy eux même qui cautionnent les PN car ils rentrent dans leur schéma » de personnes équilibrées qui savent se contrôler » Alors que ce contrôle n’est que l’expression de leur enfermement et de leur paranoïa .
On ne les accusera jamais de hurler car ils n’ont pas d’âme ,aucune empathie , pas de ressenti alors pourquoi ils seraient réactionnels et à quoi puisque par définition rien ne les affectent si ce n’est un égo surdimentionné . Le seul sentiment que j’ai perçu en 20 ans chez mon PN de mari c’est la vexation et la suceptibilité pour des choses insignifiantes et futiles Un PN c’est un paranoÏaque , étonnant que l’on n’en parle pas de leur paranoïa ? Le PN ne prendra pas de risque il avance masqué , personne ne s’en méfie Il ment effrontément mais astucieusement . Il dit des choses vrai pour tromper la confiance et abuser sauf que la vérité il l’a tronque il » oublie toujours la partie qui le met trop en difficulté Alors il ruse , juste un pieux petit aveu : « ah oui! c’est vrai que j’aurai du mettre de l’eau dans les fleurs » au moment où vous même essayez de mettre l’eau dans le vase cassé qui dégouline de tous côtés Alors on en déduit ,que ce ne peut-être que vous qui avez du casser le vase, en fait , c’est lui mais jamais il ne l’avouera , Jamais le PN ne fait jamais du direct toujours par insinuation . Le PN ment même si vous lui mettez la preuve sous le nez ! Impossible pour lui d’accepter une quelconque remise en question ,quelle honte ! Il préfère prendre la fuite physiquement ! le PN sans sa paranoïa n’existe pas ! Il a une peur viscérale d’être découvert il a peur de tout il est maître dans l’art de se dissimuler sa peur Il ne donne jamais son avis de peur d’être remis en question Il contrôle son attitude , devant les gens souriant gentil serviable juste pour la vitrine . Il a de très grande difficulté à s’exprimer en public Mon mari devait faire des conférences avec un collègue mais pendant une semaine alors que tous les jours son collègue assurait sur les estrades pendant des heures lui restait collé sur son siège paralysé par la peur Il n’a jamais pu prendre le micro Cette semaine là je me suis rendu compte qu’il avait un problème mais je n’ai pas relié avec sa PN Je n’avais pas encore compris . Il ne ressent ni le besoin d’affection ni la frustration affective et ne se met pas en colère pour des sentiments vu qu’il n’en n’a pas !Cette description du PN violent verbalement et physiquement , c’est assez paradoxal .Il n’y qu’à voir les pervers sexuels qui se cachent dans les personnalités les plus honorables parfaitement intégrées dans notre société et qui ne manifeste aucun signe d’agressivité extérieure pourtant se sont de redoutables prédateurs . Alors pourquoi inverser les rôles et toujours prêter le beau rôle à celui qui sait se contrôler comme étant le sage équilibré la victime alors que lui c’est le prédateur !
C’est un tel paradoxe de définir un PN comme violent physiquement et verbalement car j’ai vécu absolument tout le contraire , comme un cancer il détruit en sourdine sans manifestations extérieures, bien caché , préparant ses coups en douce , c’est bien ce qui le rend si dangereux ! Quand vous réalisez c’est souvent trop tard vous avez tout perdu .