UN LOUP À LA MATERNELLE

CECI EST UNE HISTOIRE VRAIE, DANS UNE ÉCOLE PRIMAIRE. LE LIEU ET LES NOMS NE SERONT PAS DONNÉS PAR CONFIDENTIALITÉ.

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– Maman, je ne veux plus aller à l’école…
– Ah bon ? Et pourquoi donc ?
– Y’a une sorcière dans l’école !
– Une sorcière ? Qu’est-ce que tu me racontes ? Il n’y a pas de sorcière dans ton école, il n’y a que des gens très gentils…
– Non ! Je te dis qu’il y a une sorcière ! J’ai même vu sa chambre !
– La chambre de la sorcière, dans ton école ? Tu me racontes une histoire.
– Non ! Je te dis que j’ai vu sa chambre et son lit, et même sa lampe. Je l’ai vue, je l’ai vue, je l’ai vue !!!!

La maman aurait pu ne pas croire sa fille. Mais elle appelle une amie – leurs filles sont dans la même classe. Il y a une sorcière dans l’école… Ou plutôt, sa fille disait vraie.

Le matin même, le directeur fait le tour des classes. Par petits groupes, il emmène les élèves vers les caves de l’école. Une des caves est emplie de gravats, il y a eu des travaux pendant l’été. Sur les gravats, un vieux matelas.

« Regardez, les enfants. Ici, c’est la chambre de la sorcière. Là, il y a son matelas. Et l’ampoule au plafond, c’est l’ampoule qu’elle allume, quand elle attrape l’un d’entre vous, si vous n’êtes pas sages. Alors si vous ne voulez pas finir dans la chambre de la sorcière, il faut vous tenir bien en classe… »

Quelques mois plus tard, fête de l’école. Un tablier a été fait pour les parents… chaque élève a dessiné son portrait. À côté des élèves, le directeur. On le reconnaît… Sous son image, son nom.
Quant à son image… Celle du grand méchant loup.
Sur son ventre : « Je suis le grand méchant loup ». Et sur sa cuisse : « Et j’adore les petits enfants »…

VASTE PROGRAMME DANS UN COLLÈGE CONTRE LE HARCÈLEMENT SCOLAIRE

Marie-Pierre Potier, la conseillère principale d’éducation du collège, Nathalie De Feria en formation CPE, Nathalie Bodecot, infirmière, Stéphanie Aelbrecht, assistante sociale, et Maurice Dumont, psychologue, se sont associés pour s’attaquer au vaste problème du harcèlement avec un programme destiné aux classes de sixième. Ils ont présenté mardi aux parents les travaux menés cette année avec les élèves.

VOIR TOUT L’ARTICLE DE LA VOIX DU NORD

HARCÈLEMENT SCOLAIRE : LOLA, 14 ANS, TÉMOIGNE

Tout a commencé par des moqueries. On dit que les enfants ont la dent dure avec ceux qui sont différents. Lola, qui termine sa 2e année scolaire au collège de Sainte-Ménehould, est née avec une malformation faciale. Par ailleurs timide et chétive pour son âge, elle constitue une proie facile pour les quolibets.

 

Lola n’est pas du genre plaintive. Pas agressive non plus. « Je ne réponds pas, je laisse parler et je vais voir la CPE. » Isolée au collège, la jeune fille reproduit le même schéma à l’extérieur. Par peur de croiser des camarades de classe, et en particulier celles qui ont fait d’elle leur bouc émissaire, elle ne veut plus aller faire les courses ou descendre du collège à pied à l’heure de la sortie des classes.

 

VOIR L’ARTICLE COMPLET DE L’UNION

HARCÈLEMENT SCOLAIRE : DES PARENTS PORTENT PLAINTE (7 MAI 2013)

Céline et Bruno l’assurent : leur enfant scolarisée à Bussac-Forêt en Charente-Maritime a été victime « de crachats, de serrage de cou dans la cour de récréation, chose que les instituteurs ont vue une fois. Il est aussi question de cheveux tirés, de menaces, d’insultes, de coups qui font des bleus. »

La plainte , citant notamment la fillette et ses parents, vise  des « agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail pouvant porter atteinte aux droits, à la dignité, à la santé ou à l’avenir professionnel d’autrui ».

La mère espère, avec cette plainte, « qu’on sache la vérité parce que l’académie reconnaît le harcèlement mais nous force à remettre notre fille à l’école avec la petite qui la harcèle ».

Voir l’article complet du Nouvel Obs Éducation, et du Point.fr

CHRISTOPHE LEMAÎTRE, LA REVANCHE DU GRAND BLOND

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CHRISTOPHE LEMAÎTRE, LA REVANCHE DU GRAND BLOND

« Le Nouvel Observateur » consacre un large dossier sur la violence à l’école. 10% des élèves seraient en effet victimes d’insultes ou de coups répétés. S’il n’a jamais subi de violences physiques, le champion d’athlétisme français Christophe Lemaître a bien connu ce harcèlement.