Emma passe chacune de ses grandes vacances chez ses grands-parents. Chaque été, elle écrit à sa maman. Dans cette correspondance d’enfant qui va durer plus de douze ans, Emma va manifester son amour, son admiration, sa confiance, son désir de plaire, son besoin d’être aimée, sa volonté de grandir, son envie d’être. Elle va découvrir l’incompréhension, le doute, la critique, l’autorité incontournable, le rejet.
Entre amour et emprise, manipulation et culpabilité, Emma essaie de grandir et d’affronter sa réalité.
Fiction sous forme épistolaire, avec la voix candide et simple de l’enfance, Je t’appelais « Maman Chérie » décrit l’évolution psychologique d’une enfant sous emprise d’un parent toxique, relation où vont alterner, au gré des envies et des besoins de ce parent, le chantage, l’humiliation, le dénigrement, le mépris.
Peut-on aimer un tel parent ? Peut-on s’en détacher ? Que se passe-t-il lorsque l’enfant comprend la relation qui lui est « proposée » ? À quel moment commence la maltraitance ?… Autant de questions soulevées dans ce texte court, tour à tour tendre, naïf, cynique, émouvant, et avant tout porteur d’une attente légitime et perpétuelle, celle d’un enfant envers son parent.
Je vous ai lu aussi merci pour votre temoignage.
J’ai tellement refoulé ses maltraitances durant l’enfance…
J’ai 34 ans et je suis maman de 3 filles; Il en faut du temps pour se mettre a vivre.
Merci a vous
Je suis muette devant un tel calvaire… mais je ne voulais pas vous laisser sans mots après ce récit. Alors je viens juste vous dire que je vous ai lue, entendue, comprise je crois, autant que je peux, moi qui ai été une enfant aimée.
bonjour, je viens de lire cette nouvelle qui me rappelle cruellement mon enfance ! En effet, j’ai été une enfant maltraité, tant par des coups, que des humiliations, dénigrements, etc….Pourtant, j’étais ce que l’on appelais, une enfant surdouée, je n’ai pas fait de CP, ni de 4e, Après ma 3e mes Thénardier (c’est comme cela que je nomme mes géniteurs), pour ce débarrasser de moi, m’ont mise dans un pensionnat de » bonne sœur », j’avais tout juste 14 ans du 3 Aout !! Depuis que je suis née, ma mère ne m’a jamais accepté, elle voulait un garçon et moi je suis arrivée à la place, pas de chance, une fille !!! un jour mon père m’a dit que j’avais 3 mois et que ma mère voulait me tuer et se tuer aussi, lui faisait des scènes de jalousie, lui disant qu’il me préférait moi plus qu’elle !! ( lui voulait une fille, il a même embrassé le chirurgien qu’en il a su que ma mère venait de mettre au monde une fille). Donc depuis ma plus « tendre enfance, j’ai connu les coups(très forts, très durs, très violents, très humiliants), les brimades, les humiliations (publiques ou non), les rabaissements constants (publiques ou non aussi), les insultes, les mises à l’écart, traiter comme une choses qui n’a pas son avis à donner, ni le droit de penser ou de dire, de faire sans leurs permission, sans d’abord leurs aval !! Ils travaillaient tous les deux, donc nounous, ce qui en soit, n’a rien d’anormal, mais c’est à la naissance de mon frère, 3 ans plus tard, que les choses on empirées pour moi !!! Changement de nounou, nous allons chez la sœur de ma mère, qui va nous garder pendant 9 ans, ils venaient chercher mon frère tous les soirs, mais pas moi !! moi j’avais le droit de rentrer chez eux que le week-end !!! Et dés que j’ai été en âge d’aller en colonie de vacance, allé zou !! tous les mois de juillet, j’y allais, mais pas mon petit frère, bien trop fragile !! En faîte mon frère est né avec une sténose du pilore ( une malformation du clapet de l’estomac) il a fallu l’opérer dés sa naissance et il y avait qu’une chance sur 2 que cela marche, donc pour l’époque (c’était il y a 47 ans) autant dire un miracle !!! Mais contrairement à se qui aurait pu se passer, je n’en ai jamais voulu à mon frère, jamais je n’ai été jalouse de lui, et très souvent j’ai pris sa défense, contre mes Thénardier, dans la cour de l’école, bref, je le protégeais ! j’aime mon frère et je sais qu’il n’y était absolument pour rien dans le comportement de nos géniteurs !! Jusqu’à mes 18 ans, ma vie a été un enfer, je n’avais pas le droit d’avoir des ami(e)s, je n’avais pas le droit de sortir, de dire se que je pensais sur quoique ce soit, je devais juste obéir aux ordres donner, surtout ne pas chercher à comprendre pourquoi, c’était eux les adultes et parents, je leurs devait tout y compris ce que je mangeais et portais comme vêtements, : je site « c’est nous qui te les payons donc ce n’est pas à toi, rien est à toi, tu n’es pas chez toi mais chez nous, ce que tu as c’est parce que nous le voulons bien « . Depuis, bien de temps à passé, mais ils ont détruit une partie de ma vie, ils ne m’ont pas laissé être une enfant, je n’en avais pas le droit, quand mon père me frappait ( main, manche à balai, martinet) dés fois il me tirait tellement les cheveux qu’il me décollait le cuir chevelu et je ne pouvais pas me brosser les cheveux pendant des jours, je n’avais pas le droit d’avoir les cheveux long, je n’avais pas le droit de choisir mes jouets, enfin j’avais le droit de rien à peine celui d’exister !!!! D’ailleurs, c’est à l’âge de 4 ans que l’école les à convoquer, pour leurs dire qu’il me fallait des lunettes et bien là aussi je n’ai pas eu le droit de choisir ma monture de lunette, vous auriez vu la tête que j’avais avec mes cheveux coupés à la garçonne et des lunettes avec une barre noire et cerclé de noir !! mais bon, j’avais des lunettes, je site » fallait que je m’estime heureuse ». Mais je crois que ce qui avec le recul me faisait le plus mal, c’est qu’ils disait et faisait croire à tout le monde que j’étais une enfant » terrible »!!!!!, comme on disait à l’époque !!!!!!!!!! Personne, ne disait rien, ne faisait rien, les coup ne se voyaient pas, la souffrance psychologique non plus, alors je restais prisonnière de tout cela et je voulais mourir, à 8 ans, j’ai voulu mourir parque j’avais reçu 11 gifles derrière la tête, pour une assiette soit disant mal lavée, je me suis mise à hurler et frapper mon père sur son ventre en disant que je voulais mourir, qu’il me laisse tranquille, que j’en avais marre !! à 14 ans, j’ai fais une tentative de suicide, parce que j’avais peur de prendre une « danse », avec les médicaments qu’il y avait dans la pharmacie de la maison ( valium, tranxène, lébrium, etc) les médicaments de ma mère !! Et bien vous n’allez pas me croire, mais après ma sortie d’hôpital, arrivé à la voiture, mon père m’a dit » la prochaine fois que tu recommences, te loupes pas, parce que moi, je te louperais pas », c’est pas tendre ça !!! Et, comme ils ont été obligés de m’emmenés voir un psychiatre, à la sortie, je leur ai demandé ce qu’il leur avait dit, mon père m’a répondu « que tu es folle » !!!!!!!!!! . Voilà, un petit étendu de mon parcours d’enfant, j’ai été maman très jeune à peine 20 ans,( 4 mois après mon anniversaire), j’ai eu 4 enfants, des garçons, j’aurais beaucoup aimée avoir une fille, mais bon tant pis, j’aime mes fils, j’ai pris sur moi pendant des années, en continuant à fréquenter mes géniteurs, pour ne pas priver mes enfants de leurs grands-parents !! En 2000, ma grand-mère maternelle, que j’aimais énormément et elle aussi (j’étais sa petite fille préférée, mais je n’ai jamais su pourquoi) est décédée le 19 Aout 2000, même là, dans un moment aussi douloureux pour moi, car ma mère connaissait l’amour qui me liais à ma grand-mère, m’a apprit son décès par téléphone, mais m’a interdit d’aller la veiller, j’ai donc du attendre la date de l’enterment pour pouvoir la voir une dernière fois. J’ai pleuré pendant plus de 3 jours non stop, pour moi la terre s’écroulait, tout s’écroulait !!!!! Et le 26 Décembre 2000 en allant chez mes géniteurs avec mes enfants, pour leurs cadeaux de Noël ( moi il y avait longtemps que je n’y avais plus droit), dans ma tête c’était clair, c’était la dernière fois que j’y mettais les pieds chez eux !!!! Quelque temps plus tard, j’ai expliqué à mes enfants, que je ne souhaitais plus aller chez eux, mais que eux, je les emmènerais et que je viendrais les chercher chez leurs papy et mamy, je ne leur ai pas donné la vrai raison, je leur ai juste dit que nous nous étions disputés une fois de plus et que j’en avais assez, ils ont très bien compris (ils nous avaient déjà vu nous disputer), mais je ne leur ai jamais vraiment tout raconté sur mon enfance. De toute façon, mes enfants ont grandi maintenant et ils ne veulent plus voir leurs grands-parents non plus, mais pour une autre raison. Voilà, tout ça pour dire qu’ils m’ont détruite, que j’ai mit des années à me construire et non à me reconstruire, j’ai de moi même fait une thérapie et psychanalyse, ce qui en est ressorti, c’est que : je site « mes parents sont des handicapés de l’amour » !! .Faut le savoir des personnes comme ça existent, ils font énormément de dégâts sur la vie d’un où des enfants, tous non pas la force ou la faculté de rebondir, dés fois certains sont atteint de névroses sévères et à leurs tours ils devront entamer une thérapie pour pouvoir s’en sortir !!! Il faut savoir aussi que certain enfant ayant subit cela reproduise les même choses ou ne s’en sort jamais !!!! moi je suis devenue bouddhiste et je m’en sors pas trop mal, mais malgré tout, il y a au fond de moi une blessure qui ne cicatrisera vraiment jamais, même, si je fais tout pour m’en guérir !!! le seul conseil que je pourrais donner, c’est de ne pas vivre dans la rancœur, ni l’apitoiement de soi et d’avancer et de voir combien la vie est belle et de la vivre pleinement chaque jour, au nom de ceux qui souffre qui on souffert et de nous même !!!!! blanche
Peut-être, mais pour le moment ce n’est qu’en Kindle…
j’espère qu’il sera un jour publié en (vrai) livre 🙂