Dans la peau d’un pervers narcissique…
Suis-je né ainsi, ou le suis-je devenu ? Une question qui en occupe plus d’un, mais moi je me contrefiche totalement de la réponse.
Une chose est sûre, je ne re souffrirai pour rien au monde, ni pour personne et pour ça je dois maîtriser ma vie et celles des gens qui en deviennent des éléments…
Au début je n’étais qu’apprenti, mais j’ai eu des années pour m’améliorer… à l’école, avec ma famille, mes premiers flirts, au boulot… autant d’expériences qui m’ont rendu encore plus fort. Je sais comment repérer et manipuler au mieux une victime.
La légende veut que ce soit de l’instinct, mais en fait de compte c’est que du boulot… suffit de regarder sa victime, suffit de se renseigner sans en avoir l’air…
Je ne peux pas vivre seul… qui m’admirerait alors ? Je suis arrivé à l’âge où il faut se caser. Je sais maintenant comment fonctionnent les femmes et avec quel genre je pourrais le plus asseoir ma puissance.
J’ai repéré ma proie : pas trop moche, pas trop bête, avec des failles. Elle est ce que je n’ai pas. Mais je vais prouver que c’est moi qui ai raison. Je vais devenir son centre de vie. Suffit juste de lui montrer l’amour, puis de reculer, puis de ravancer, puis de reculer de nouveau… et à chaque fois pousser le bouchon de plus en plus loin, et constater qu’à chaque fois elle accepte tout. Elle appelle ça de l’amour, moi j’appelle ça de la bêtise !
Faut faire des enfants, des disciples de plus… je construis mon clan qu évidement je protège de possibles contaminations extérieures. On n’est jamais trop prudent. Je cloisonne mes relations, je pose des pièges préventifs. A mes collègues, je raconte que ma femme ne les apprécie pas… à elle, le contraire… avec ma famille, je distille l’air de rien des germes de rancoeurs contre cette pièce rapportée, et vice versa. A mes enfants je montre que c’est moi le chef.
Je suis le roi du monde. J’ai construit mes rails pour la loco que je suis, sur le parcours que j’ai décidé en tirant mes wagons qui m’appartiennent. Tout est cadré, tout est sous emprise… rien d’imprévisible n’arrivera…
Un cataclysme se produit… ma femme demande le divorce, mais pour qui se prend elle ? Oser me braver moi ! J’ai du trop lâcher la bride ces temps ci, j’ai du me ramollir à me laisser aller à qqs sentiments cotonneux. Voilà ce qui arrive quand on laisse la niaiserie prendre un peu de place. Je vais te la recadrer vite fait, et elle va rentrer dans le rang ! Je réveille tous mes pièges, je mens, je calomnie, je manipule… mais tout dans la subtilité l’air de rien, personne n’y voit rien. Je suis bon comédien, digne des Césars, voir des Oscars. J’ai réussi à renverser les rôles… je fais souffrir ma femme en privé, mais en public c’est moi la victime. Je sais que dans les périodes de conflits, de séparation, personne ne va vérifier quoique ce soit et je connais ma femme et sait qu’elle se laissera isolée, tellement elle a une propension à la culpabilité. Les rares personnes qui pourraient représenter un frein à l’accomplissement total de ma vengeance, je les marginalise.
Mais elle insiste la bougresse à ne plus plier. Je me sers des enfants pour l’atteindre plus; ça aura un double intérêt de leur forger le caractère et de leur montrer qu’il vaut mieux ne pas s’opposer à moi. Elle ne cède toujours pas… je vais lui enlever la chair de sa chair, lui faire exploser le cœur de douleurs. Elle comprendra enfin que le mieux pour elle est de redevenir ma marionnette.
Rien n’a marché, ma femme a divorcé… mais bon 1 de perdue, 1 autre victime à retrouver. Je me vengerai à vie de son affront ; je lui ai déjà piqué ses gosses, elle se souviendra de moi…
Les années ont passé, je suis devenu vieux. J’ai trouvé d’autres victimes après ma femme, mais rien n’a tenu aussi longtemps qu’elle et finalement le célibat me convient plus. Ses enfants sont retournés vers elle. Des ingrats ! Ils ont fait leur vie .Ils viennent qqs fois me voir, m’expliquant qu’au moins je pourrais être un grand père. Je n’ai pas d’influence sur eux, qu’est ce que ça m’apporterait d’être pépé ?
Après la retraite, les « amis » se sont éloignés. Je suis peut être seul, mais au moins personne pour me casser les pieds ! J’ai trouvé de nouveaux hobbys : les procédures avec mes voisins, les lettres de réclamations aux administrations, les commentaires désabusés et désagréables sur internet…
Je suis mort depuis qqs années, devenu une entité errante en attente de je ne sais quoi. Ma tombe est à l’abandon depuis un moment, plus personne ne parle de moi, ou alors rarement et en m’appelant « l’autre » d’un ton dédaigneux. Tout le contraire est arrivé à ma femme… mais bon faut le reconnaître, c’est grâce à moi quand même !
L’heure de la réincarnation est arrivée. Parait que je n’ai que 2 choix, même là l’injustice existe ! Etre bourreau ou victime… mon choix est fait, je serai 1 … »
a ces insectes pitoyables ….. il faut par donner… Je ne sais que trop bien comme c’est difficile e le faire .. Mais pensez y bien : ils sont moins que des mouches à merde .
Ma lettre à mon PN :
Fabien,
La fin de l’année qui approche me paraît l’occasion idéale pour t’écrire ce que je n’ai jamais eu l’occasion de te dire en face, même si je sais que la longueur de cette lettre ne manquera pas de flatter ton égo maladif.
Si tout un chacun a pu comprendre qu’A. ait consulté ton profil Viadéo puisque tu lui avais donné une raison majeure de s’intéresser à ta mobilité professionnelle ; en revanche, le cynisme de ton message envoyé sur Viadeo et tes multiples visites sur son profil étaient inexcusables dans ta position et ne peuvent relever que de la pathologie, pathologie que tu as confirmée en l’agressant physiquement devant témoins et en levant la main sur moi.
Nous n’avons pas riposté à tes provocations et ne le ferons pas car je sais comment tu fonctionnes, je ne te ferai donc pas le plaisir de rentrer dans ton d’escalade perverse. Inutile de répliquer donc. Nous verticaliserons tous les messages provenant de vous sans les lire. D’autant que j’ai d’autres préoccupations … « J’ai un métier moi ».
Moi, G. donc. Celle qui « entretient des relations privilégiées avec SL ». Je t’arrête tout de suite : les liens cordiaux que j’ai pu tisser avec elle ne te regardent pas et surtout, tes allusions faussement mystérieuses sont inutiles. A. connaît S. L. et a souvent lu les sms que j’échangeais avec elle. Messages souvent fructueux d’ailleurs car riches en information sur tes déviances. J’ai ainsi appris, par exemple, que tu as passé une nuit avec V. chez tes « beaux-parents » à A.. Qui ferait cela, sinon un pur malade mental, …un pervers ?
G., la femme d’A., celle qui d’après toi « a du mal à décrocher ».
Contrairement à ce que tu te plais à imaginer, j’ai décroché depuis longtemps déjà. T’imaginer devant ton ordinateur, en train de te branler devant une « mature », m’avait déjà bien décrochée. Mais j’ai définitivement décroché depuis qu’une psychiatre m’a aidée à mettre un nom sur ta maladie mentale : la PERVERSION NARCISSIQUE.
Tu en as le mobile, une blessure narcissique liée au manque d’attention maternelle dans ton enfance, et tous les symptômes : la communication ambiguë, les mensonges, les manipulations, les menaces voilées, l’égo démesuré pour compenser ta faille narcissique, l’absence de toute conscience morale, l’incapacité à ressentir du remords, de la culpabilité ou toute forme d’empathie envers les autres, le dérèglement sexuel, les épisodes dépressifs, la fausse apparence d’un être sociable et agréable, la difficulté à mener jusqu’au bout des projets …et la violence une fois démasqué.
Visiblement, comme tout PN, tu es toi-même devenu dépendant de ta victime, de l’amour et du désir qu’elle te portait. L’idée qu’elle ait échappé à ton emprise t’a mis en colère et c’est plutôt toi qui a du mal à redevenir un simple voisin à qui on dit juste bonjour. Après les cadeaux sur le pallier, le bourrage de boite aux lettres, et après le bourrage de boite aux lettres, le harcèlement sur Viadéo et les appels anonymes, appels qui ont comme par hasard cessé le jour où mon fils a répondu « Bonjour Fabiol69 ».
Au passage, cela m’a fait sourire de ne pas trouver, parmi ceux que vous nous avez rendus, le cadeau que tu as accepté de ma part pour ton anniversaire … à une époque où d’après ta théorie tu essayais soi-disant de te débarrasser de moi.
Même si je peux comprendre sa réaction de survie mentale, il faut vraiment que Graciete soit, elle, encore totalement sous ton emprise perverse, pour croire à la version que tu lui as donnée. Toi qui as toujours couru les jupons au point de les payer parfois, que j’aurais harcelé, moi qui n’aie couché qu’avec les deux hommes que j’ai aimé dans ma vie ?
Tu m’as manipulée des mois durant pour profiter de mon cul et te repaître de mes sentiments.
Tu as manipulé S..
Tu avais manipulé la première compagne de ta vie.
Tu continues de manipuler la mère de tes enfants.
Je méprise Graciete pour sa faiblesse originelle envers toi et pour sa tentative de vengeance gratuite et mesquine (encore une catholique hypocrite !) mais en réalité, j’ai surtout pitié d’elle.
Dans le domaine de tes infidélités, je suis bien une des rares femmes dont elle n’ait plus rien à craindre et cela se voit comme le nez au milieu de la figure qu’elle n’est pas épanouie … mais peut-être devrais-je dire comme un œil au beurre noir au milieu de la figure ?
Elle pense tout savoir parce qu’elle a piraté ma messagerie … mais toi et moi, et donc A., savons que ce n’était que la deuxième.
A moins qu’elle ne m’en demande un jour une description détaillée et circonstanciée parce qu’elle a décidé de s’en sortir, je ne ferai pas ici le long inventaire de tes mensonges. En restant à tes côtés, elle s’est condamnée elle-même à l’enfer : élever trois enfants avec un homme atteint d’une maladie psychiatrique incurable, qui n’a aucune estime intellectuelle pour elle et a vécu sans honte au crochet de la société pendant presque deux ans, jusqu’à ce que l’urgence financière ne l’oblige à accepter le premier poste venu … où il recommencera sans doute. Je savais que cela se passerait ainsi, je te l’avais dit.
En attendant, ta perversion oblige cette pauvre fille à vivre dans un quartier où la plupart de mes relations savent qui tu es, à conduire la voiture où tu m’as prise, à occuper l’appartement où tu m’as baisée, à dormir dans le lit où nous avons passés plusieurs nuits.
Même si j’avais été de nature rancunière, je n’aurais pu imaginer pires tortures.
En bon PN, je sais déjà que si tu lis cette lettre, Fabien, tu nieras, me traiteras de folle, et rejetteras toute faute sur moi. Je ne sais même pas si tu auras le courage de la lire en entier. Mais toi et moi savons que tu as menti à tout le monde. C’est d’ailleurs pour cette raison que tu es plus courageux pour écrire des insanités à A. sur Viadéo que pour nous affronter du regard dans l’ascenseur.
Tu avais raison sur deux points. Ce n’était pas qu’une histoire de cul : il s’agissait d’une agression perverse. Et cette relation était trop déséquilibrée : tu n’étais pas à la hauteur et c’est cette pour cette raison que tu as cherché à me détruire.
J’ai la chance d’avoir un mari intellectuellement brillant, aux qualités humaines exceptionnelles, et qui m’aime assez sincèrement et profondément pour me comprendre et me pardonner. N’imagine pas que cette démarche est faite dans son dos. De toute façon, il sait tout.
Il sait aussi que j’ai retrouvé mon cerveau, de nouveaux projets et ma joie de vivre. Un chagrin d’amour, on s’en remet.
Aussi miraculeux que cela puisse paraître cette crise nous a rapprochés physiquement et moralement alors que l’usure du temps nous avait éloignés. Des deux hommes que j’ai aimés, je garde donc de loin le meilleur, le seul valable en fait.
G
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Bonjour,
Malheureusement, le texte n’est pas simpliste. Mais je pense que l’on ne peut percevoir cette réalité que lorsque l’on a été victime soi-même d’un PN ou que l’on connait quelqu’un de proche et qui en est victime. Pour ma part j’ai découvert ce que c’était il y a 10 ans a travers le récit de trois amies qui ne se connaissaient pas entre elles. Curieusement elles me racontaient exactement les mêmes choses sur leur vie conjugale et étaient toutes les trois en
dépression alors que c’étaient des filles ultra battantes au départ. je passe les détails mais pour faire court: La réalité dépasse la fiction.
Plus le temps passe plus je constate que de plus en plus d’hommes sont aussi victimes de
femmes PN.
Ce sujet reste encore un tabou en France avec une justice déplorable absolument pas formée
Je crois qu’aux Etas Unis,au Canada et dans certain Pays d’Europe la justice a les moyens
de déceler le parent toxique.
Courage à toutes et à tous le pervers isole sa victime mais il finit toujours seul.
Bonjour,
Il y a plus de 4 ans maintenant.
Il avait une nième maîtresse et ils se disaient amoureux.
J’ai exigé qu’il choisisse entre elle et moi.
J’ai la chance que le bail soit uniquement à mon nom, idem pour les compteurs, car c’est un coucou qui se loge dans les nids déjà existants.
Nous étions dans mes meubles et il n’aimait pas le logement, il n’allait pas avec son côté snob.
Elle, elle a des sous, moi je suis invalide….
Ce fut ma chance, qu’il ait déjà une autre victime. 15 ans de vie en commun, je savais qu’il cherchait qq’un d’autre, depuis des années. J’ai attendu la bonne en somme (inconsciemment )
Ce fut ma chance, je le sais.
Ma seconde chance est qu’elle est très jalouse et possessive, que j’ai tout fait au moment du divorce pour que les liens soient rompus, par ex j’ai demandé une pension alimentaire exorbitante afin de me les mettre à dos. – alors que je n’en voulais, pas, afin de couper tout à fait les ponts et ne pas rester dépendante de son bon vouloir –
C’est peut-être parce que tous les ponts sont coupés que je peux dire que j’ai enfin construit ma vie en rose et bleu.
Ma fille d’un premier mariage – qu’il avait adoptée- ne veut pour ses raisons personnelles rien à voir avec lui désormais, elle est majeure.
Une autre chance est que nous n’avons pas d’enfant mineur.
Dans mon malheur, j’ai eu énormément de chances, je m’en rend compte.
« j’adoptais des mécanismes identiques pour essayer de ne pas plonger dans la folie, pour me défendre avec mes pauvres moyens »
La « victime » finit par devoir se calquer sur les comportements de la personnalité toxique pour pouvoir se protéger, et se renforcer dans son combat – car c’en est un – pour s’en sortir.
Merci pour ce témoignage !
C’est bien cela : un PN (ou une PN) ne part pas… il ou elle pousse l’autre à le faire et pleure sur l’abandon…
Pour vos enfants, votre fille.. c’est un combat et une protection permanente à instaurer.
Pour plus de renseignements si nous pouvons vous aider vous pouvez nous joindre à :
merci
Ma fille de 13 ans a des traits très ressemblants. Et je suis contente de trouver un témoignage d’enfant (devenu adulte) car c’est mon souci majeur. L’aînée est immunisée si je puis dire, mais la petite de 8 ans, je ne sais pas comment la protéger. Ma hantise est qu’elle prenne la place de victime que j’occupais…Puis-je vous demander à quel âge vous avez pris conscience, y a-t-il eu séparation de vos parents?Merci de votre réponse, ou non d’ailleurs, en tout cas de ce témoignage.
Charmante vision… Moi j’étais mère au foyer, je pars sans rien. Un PN ne part pas, c’est les autres qui fuient! Un PN ne souffre pas, parce qu’il a une propension hallucinante à tout retourner à son avantage quoi qu’il arrive. Relisez le texte! en tous cas La vie rose et bleue, j’ai pas encore vu et mes enfants non plus…
Si je puis me permettre, cela dépend du stade auquel on est. quand on essaye de sortir de l’emprise, on ne peut pas admettre sa responsabilité car elle est confondue dans le sentiment de culpabilité qui a justement permis l’emprise!! Après oui, on peut avec recule et de façon posée faire la part de ses propres comportements tordus qui ont permis d’être un victime, s’y complaire parce qu’on a une dose de trop de masochisme dans sa personnalité. Et puis on se reconstruit…Enfin, aujourd’hui je le vois comme ça en essayant d’être optimiste…
Différenciez structure d’une personne et adoption par une personne, à un moment donné, de comportements, de réactions, du type PN, c’est à dire calquées sur le même « schéma » mais qui ne sont que sporadiques. Quand j’ai commencé à me renseigner sur les PN, le mois dernier, j’ai eu un choc, car je me suis demandée si ce n’était pas moi la PN!!! Or, on finit par adopter parfois des réactions de défense du même type; sauf qu’on s’en rend compte quand on est justement pas structuré comme cela.
Plusieurs fois je me suis dit « c’est horrible, je deviens comme lui! » Ben oui, c’est vrai, j’adoptais des mécanismes identiques pour essayer de ne pas plonger dans la folie, pour me défendre avec mes pauvres moyens… J’ai vécu 12 ans avec un type qui ressemble fort à un PN, dont en fait 6 ans où il s’était vraiment révélé à lui même si je puis dire. Je vous garantis qu’il ne souffrait pas, maintenant je le sais. Toute contrariété est immédiatement évacuée : par mensonge, par reconstruction a posteriori (le temps est son meilleur allié) il recombinait tout à l’envers, c’était impressionnant, ou bien pris en défaut, mis au pied du mur, il me noyait dans l’incohérence. Or, vous êtes face à un individu socialement « parfait », le type discret, gentil, etc… C’était le cas surtout au début de cette vie commune. Un père attentif, joueur, sans autorité mais bon… A la naissance du 2è enfant Il a basculé dans (en fait retrouvé! puis mis en public) des pratiques qui touchent au caractère sexué, pour être clair au travestisme. Et son égo s’est littéralement envolé. Mais il a surfé longtemps sur sa réputation de type adorable, cool, quoique peu bavard… Je pense que j’ai eu la force de demander le divorce parce que mes enfants avaient grandi, mais surtout parce que l’écart façade / vie réelle était tellement énorme que je ne pouvais plus espérer de retour à la raison, de passage d’une crise. Non, c’est pas passager, c’est à fuire!
Le fait qu’ils doivent tout recombiner, tordre les faits, la réalité pour la faire plier à leur cadre donne des comportements incohérents, et la victime est littéralement paumée dans un contexte aberrant. Et également discréditée, car ils sont capable de montrer excellente figure. Peu de gens, et peu d’occasions aussi de gratter derrière la façade. Donc, c’est la victime qui est forcément dérangée, qui est instable qui MENT!!! ça c’est vraiment la cerise sur le gâteau et moi ça m’a poussée pratiquement au suicide. On croit qu’elle est folle et que c’est le PN qui a raison, et l’entourage avec si le PN est assez pervers pour ne justement jamais se montrer odieux en public!! JANUS, le double visage. Le film Fred et marie qui montre un gars insupportable qui étale son égo aussi ouvertement n’est pas forcément juste. Cela peut être BEAUCOUP plus pervers et c’est ce qui est incompréhensible pour la victime au début!! On ne peut pas croire que quelqu’un vive avec un tel hiatus!!
Bonjour Elisabeth. Il est difficile de dire au bout de combien de temps vient l’acceptation. Celle-ci en effet dépend de chacun, de chaque cas, de chaque vécu antérieur à la période d’emprise.
Elle dépend aussi de la force de cette emprise. Et enfin, de l’accompagnement mis en place pour en sortir.
Il reste des séquelles, toujours, puisque cette histoire fait partie intégrante de votre parcours. Ce qu’il faut apprendre, c’est que ces séquelles ne soient plus envahissantes, ne soient plus des freins pour pouvoir avancer, se reconstruire, retrouver confiance…
Au bout de combien de temps vient l’acceptation? j’ai l’impression que ça prendra des années avant de pouvoir vivre avec sans en garder la moindre sequelle
On parle beaucoup de ce que subit la compagne d’un pervers narcissique, mais pas de ses enfants ? Mon père est ainsi, et personnellement, (j’ai aujourd’hui 39 ans) je suis assez méfiante envers les autres (tout ce que je dirai pourra être retenu contre moi), veille à ce qu’on ne devine pas ce que je ressens (face aux personnes que je ne connais pas) et suis très empathique envers les autres. Je comprends assez facilement le fonctionnement de chacun et suis très observatrice. Je pense m’en être sortie avec des points positifs et des points négatifs. Je ne sais pas si mon manque de confiance en moi est du à cela…
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émotion les yeux ouverts, empathie pour ces monstres. Empathie, oui, car je ne suis pas comme eux et devine leur souffrance perpétuelle, après. Nous, nous construisons, nous faisons notre ciel bleu après leur départ, nous nous savons ce que nous gagnons, nous retrouvons une vie sociale et petit à petit la vie devient rose et bleue. Et nous nous construisons une vieillesse heureuse.
Maladie…. le terme de maladie n’est déjà pas adapté, puisqu’aucune pathologie ne peut être liée directement au trouble de la perversion narcissique.
C’est une déviance, une structure de l’ego et de l’estime de soi déformées, et sans aucun doute avec un lien à un traumatisme.
Pour qu’une analyse puisse avoir lieu, avant même de se demander si elle peut être efficace, encore faudrait-il que le ou la PN accepte de se faire aider et de ce fait de souffrir d’un trouble. Or, l’idée même leur est impossible.
On ne peut aider un PN. On ne peut pas le soigner. On ne peut que se protéger.
Euh comment dire… en lisant le blog je me suis dit ça y est j’ai trouvé le terme médicale et la description pour le comportement de mon marie et du mien « victime ». Mais au fils de ma lecture j’ai commencé a ressentir un malaise. Avec pour ne plus y penser le coup du « oui mais est ce que je peux l’aider, la culpabilité de la victime , l’espoir… » Mais plus je relie la partie un PN ne peux pas guérir plus le malaise s’intensifie. En quoi le fonctionnement de l’inconscient du PN serait différent d’un masochiste, d’un sadique ou de tout autre comportement d’écrit dans les bouquins de Freud et compagnie ? Pour moi ils on dû subir des traumatismes dans l’enfance qui ont conditionné leur comportement comme pour les autres troubles psychologiques. Non? Même si certaines spécificités font que ce n’est pas facile de les soigner, pourquoi une analyse avec un bon thérapeute échouerait forcément? Excusez moi pour ce gros OUI MAIS. j essaye d’oublier le temps de ce commentaire le fait que je sois victime avec un inconscient complice voulant aider à tout prix pour me focaliser sur le côté purement psy. rasurez moi les PN sont des êtres humain ? C’est vraiment une maladie psy incurable?
Qu’est ce qui est simpliste?
Votre deduction, dans le denie de temoignages de victimes, ou la realité des faits??
Sachez que le mal n’existe pas.
Le mal est une abscence de bien( einstein).
Oui , ceci existe…..
Aussi pour les hommes, ca arrive tous les jours..
Rien de feministe la dedans..
Les victimes ont eu du mal a admettre avant de se rendre a l’evidence..
Comme vous
Sachez raf7014 que nos erreurs nous avons chercher a les reconnaitre et nous avons meme culpabiliser des erreurs de nos pn
Sachez que lorsque nous avons (pour ma part) essayer de nous assoir et de discuter avec nos pn nous n’avons trouver en face un etre sans empathie aucune pronant la magnificance de son parfait personnage qui n’a fais qu’empirer les accusations calomnieuse et le rejet de ses fautes sur nous memes!!
En gros c’est la que le pn ne peut admettre comme vous et moi la moindre erreur de sa part!!
Alors peut etre que vous etes simplement dans une relation malsaine
Mais pas dans la perversite et la perversion narcissique!!
Dans cette relation il y a un bourreau et une victime, pas 2 victimes ca n’existe pas.
J’ajoute qu’il m’arrive de penser avoir ce fonctionnement…
Je sors justement d’une relation déséquilibrée et où je vois bien que j’ai eu un comportement odieux et proche de certains fonctionnement cités dans les textes qui parlent de cette notion.
Déjà, d’un point de vue personnel, je cherche les raisons de ce comportement… Et je note qu’il s’agit d’un conditionnement familial.
Ma soeur est avec une personne qui me ressemble, par exemple… Je l’ai pris pour une victime à un moment, et puis ensuite je me suis rendu compte que j’étais bien naïf. Elle s’appuie sur lui autant que lui sur elle.
Je suis toujours en contact avec mon ex-amie… Elle a pu comprendre son propre fonctionnement désormais, en ayant quelques relations de courtes durées qui n’ont pu durer (parce que pas dans cette dynamique destructrice ?)
Nous discutons et revenons sur nos fonctionnements… L’histoire m’a fait souffrir autant qu’elle.
Peut-être que vous allez me dire : « Alors tu n’es pas un pervers narcissique »
Et peut-être que vous devriez vous demander : « le tableau que nous dressons du pervers narcissique est-il vraiment réaliste; ou alors diabolisons nous une personne au fonctionnement problématique afin de ne surtout pas regarder les erreurs que nous avons commises dans notre relation ? »
Donc, pour toutes ces raisons, je met un grand bémol à votre texte.
Merci
Bonjour,
le texte est malheureusement un peu simpliste… Ainsi, le pervers narcissique serait un homme, jamais une femme.
Ainsi, il serait dénué de toute souffrance… Ainsi, les autres être humains seraient dénués de tout comportement de ce genre, c’est « lui », la bête curieuse, qui incarne ce mal…
Donc, cela me semble simpliste… Je trouve que cela sent la projection à plein nez.
La réflexion « bourreau – victime » me semble être une impasse… Une grave erreur. Ce n’est pas ainsi que se construisent les relations.
Bonne journée
Bravo, car cette fiction n’est autre que la realité avec laquelle j’ai vecu..!!
C’est drôle c’est exactement ce que je cherchais.
Récemment je téléchargeais une image,un schémas qui illustre les étapes par les quelles passent la victime type. (Je ne parviens pas à retrouver la page FaceBook où j’ai récupéré cette image.). Je peux vous la faire transmettre:
Phase du conditionnement : ( Où l’on subit : Emprise – aveuglement – tristesse )
Phase du déclic : Où c’est le déclic, la conscience , on se révolte
Phase reconstruction: tristesse . quête de sens – flash back. Contrecoups émotionnels.
Phase de l’acceptation
Je décris l’image (sans être certain qu’elle soit juste ) juste pour dire que cette visualisation est utile pour prendre du recul sur soi. Mettre des mots, des balises,, des étapes.
Qu’un processus est en route et qu’un chemin de libération a vraiment été pris.
Ainsi dans la même veine que votre texte et l’image dont je parle la victime que je suis aurait besoin de visualiser aussi la psychologie du PN de façon illustrée.
En fait, avant que cela nous arrive nous ignorions que le monde contenait des être comme eux.
Personnellement je ressens comme une torsion de mon cerveau dans ma boite crânienne devant cette réalité que je découvre. Une horreur.
Mon PN n’est pas mon coinjoint mais une relation familiale que je me refuse à nommer sous peine de risque de diffamation
tres bien ecrit ! bravo nath
Bravo Nathalie !
cette fiction est de moi, le titre en est « dans la peau d’un pervers narcissique », il date de 2008, et depuis il voyage, il voyage… cordialement
Bonjour.
Vous pouvez bien sûr reprendre ce texte, que j’ai moi-même repris en parcourant le net ; c’est ainsi que j’y ai eu accès. Je ne connais pas l’auteur. En revanche cette fiction, car bien sûr c’en est une, décrit assez justement ce caractère plus froid et destructeur que le sang et le venin du serpent.
Bonne journée
Bonjour;
Pour un site feministe, pouvons nous reprendre ce texte et indiquer son auteur (et avoir son autorisation de publication)
Merci de votre retour,