CONFERENCE :LES ENFANTS VICTIMES : QUELLE PRÉVENTION, QUEL AVENIR ?

Ce soir, conférence à St Gilles, sur la  faite aux , ses conséquences, sa prévention, et l’accompagnement des .
Après les plus de 150 personnes venues hier au Tampon, autant ce soir pour écouter la conférence. Dans le public, des parents, des enfants devenus adultes ayant connu cette violence, des professionnels du soin, des représentants d’associations, dont l’UFR (Union des Femmes Réunionnaises), des étudiants en psychologie…
 psychologique, physique, sexuelle, affective, conflit de loyauté, déni parental, harcèlement scolaire, responsabilité et devoirs des adultes et des parents… Autant de sujets abordés pendant la conférence et les échanges qui ont suivi.
J’ai vu un public attentif, inquiet, soucieux de comprendre et de mettre en place des changements et des solutions. J’ai entendu des parents capables de se remettre en cause, inquiets de leurs comportements, soucieux de la construction de leurs enfants.
Et un pavé jeté dans la mare sous forme de constat : cette « noble » institution qu’est l’éducation nationale ne bouge pas, n’accompagne ni ne forme ses enseignants, ne reçoit pas les demandes ou ne les comprend pas, ne propose pas de formations, et se montre souvent complice d’une violence intrafamiliale, là où certains enseignants, inquiets pour les élèves dont ils ont la charge et conscients de leurs responsabilités, organisent et proposent des solutions et un soutien, sans l’encouragement de l’administration, parfois en agissant contre les décisions de leur direction.
Il y a fort à faire. Il faut retrousser ses manches. Et il faut croire qu’un jour un changement se fera. L’immobilisme actuel est au détriment des enfants, et crée une nouvelle violence…

LIRE LES NOTES DE CETTE CONFÉRENCE

Pour compléter cette note, cet article paru hier 27 septembre : Des parents publient le journal intime de leur fille qui s’est tuée. 

La dernière conférence de ce cycle sera donnée demain, Jeudi 29 septembre : au campus du Moufia
18h15 : conférence à l’amphi Cadet campus du Moufia Saint-Denis : « Victimes de violence psychologique : rompre le lien et se reconstruire ».

Une réflexion sur “CONFERENCE :LES ENFANTS VICTIMES : QUELLE PRÉVENTION, QUEL AVENIR ?

  1. Personnellement, je n’ai aucun signe de vie de mes 2 fils depuis ma strangulation, il y a 14 ans (quasiment majeurs). Aucune aide n’a été apportée par l’UTT de Troyes qui se contrefichait de mes courriers et déplacements. J’ai obtenu par hasard un courrier de mon ex-mari à l’UTT (que mon avocate décédée brutalement n’était pas censée me confier !) , et je les estime personnellement COMPLICES de ces violences morales.
    Donc pourquoi rien ne bouge malgré la sensibilisation publique ? … confiée à des entreprises qui surfent sur la niche, rappelons-le ! Parce que les seigneurs d’aujourd’hui sont les fonctionnaires. Du haut de leur citadelle, ils n’ont que faire de ce qui dérangerait leur quotidien, voire leur plan de carrière. Ils sont indéboulonnables, à gauche comme à droite. Un jour, je n’ai plus réussi à pleurer. Je suis passée aux actes, pour défendre mes biens de la prédation des vautours attirés par mes restes. J’ai fait mes enquêtes seules, récoltant quelques preuves juridiques intéressantes.
    Malgré cela, les tribunaux restent scotchés sur des procédures qui n’aboutissent pas. Mais pour-quoi ???
    Parce que la société est arrivée à un tel stade de déliquescence que la prédation des plus faibles enrichit les plus compétiteurs, situés plus haut dans la pyramide (pas encore assez près du soleil, certes), là où nos cris et notre souffrance indiffère. Et tous les coups sont permis.
    Que les parents aient publié le journal intime de leur fille est exactement ce qu’il faut. Un électrochoc pour obtenir des sanctions et des révocations définitives au sein de la Fonction Publique (majuscules, remarquez, comme pour Dieu !). A l’heure d’Internet, les délits en réseau ne sont qu’exceptionnellement poursuivis. La Justice ne sait pas faire !!! ( J majuscule encore, respect …) .
    De toute façon, les fils_de… et fille_de… ne seront pas inquiétés et ne connaitront jamais le remords, ce qui passerait par une prise de conscience de leur nuisance, incompatible avec le maintien dans leur réseau de prédateurs.
    En 2011, à la liquidation des biens, mon ex-mari est arrivé avec le plus bel aveu : ‘Moi vivant, elle ne reverra pas mes fils ».
    Personne n’a bronché puisqu’on était là pour parler de pognon, pas de dissensions pénales . Fort heureusement, la recette de l’éternité n’a pas encore été trouvée et je me suis simplement armée de patience.
    Leur père a détruit la vie familiale de nos 2 fils. Mais qui s’en soucie ?

Les commentaires sont fermés.