LAVAGE DE CERVEAU

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La personnalité toxique s’emploie à vous vider de votre personnalité, de vos émotions, de vos réactions, de vos sentiments.
Elle guide et téléguide, télécommande. Elle fait penser et agir, très souvent à l’encontre du caractère, des souhaits, des habitudes et des envies de sa proie.
Elle utilise la séduction, le chantage, la menace, le dénigrement, l’apaisement, la flatterie, le rabaissement. A tour de rôle, de manière répétée. Plus l’emprise s’installe, plus le rythme s’accélère.

La proie est en permanence secouée. Sans interruption. Sans cesse et sans repos. Quand elle essaie de raisonner face à un évènement, un acte, une parole tout juste passés, l’exact inverse arrive dans un laps de temps très réduit. Et le schéma de pensée à peine établi s’effondre.

La personnalité toxique veut tout contrôler, jusqu’aux sentiments.
Elle investit sa proie. Elle la vampirise. Elle la vide de tout ce qu’elle est.
Et n’hésite pas à le lui dire :

« Tu penses ressentir ce que tu dis ressentir mais tu ne ressens pas ce que tu dis ressentir puisque je sais ce que tu ressens et ce n’est pas ce que tu dis »
(La phrase entre guillemets a été précisément et ainsi prononcée par une personnalité toxique à sa proie.)

18 réflexions sur “LAVAGE DE CERVEAU

  1. Merci Columba pour ce partage. On dit que le seul moyen de s’en sortir, c’est de fuir la personnalité toxique mais comment faire quand il s’agit du père de vos enfants ? Je ne vois plus mes enfants, il a gagné cette bataille. Je l’ai fui, il y a 15 ans, il a tout tenté pour me démolir persuadé que je ne m’en sortirais pas sans lui. Pendant 10 ans, j’ai envoyé des appels au calme lui demandant de mettre sa rancoeur de côté pour le bien-être des enfants. Depuis 10 ans, il a coupé toute communication avec moi (c’est aussi une forme d’aliénation quand on demande du dialogue pour les enfants). J’ai tout vécu : plaintes, procès, huissier et aliénation auprès du voisinage qui fait que je subis un harcèlement moral d’un voisin depuis 14 ans. Paradoxalement, il a durci la situation quand il rencontrait une femme et la dernière en date a même participé aux tentatives de destruction. Ma fille a 24 ans et j’ai un petit-fils qui a 3 mois. J’ai appris cette naissance par une voisine. Je tente de reprendre contact avec ma fille mais c’est très douloureux. Face à mes messages d’amour, elle répond par la froideur, ne répond pas à mes questions sur le pourquoi de son attitude et me dit qu’elle n’accepte de reprendre contact que pour son fils. Il est question que son compagnon vienne me le présenter. J’ai peur de le voir, peur que cela ne représente qu’une nouvelle souffrance car je désire pouvoir réellement prendre ma place de grand-mère auprès de cet enfant et non pas subir une présentation ponctuelle. Tellement de bonheur quand elle a répondu à mes lettres et cadeaux, je suis retombée très bas face à sa froideur qui est une forme de maltraitance. Je ne connaissais rien à ce type de personnalité toxique et ne savais donc pas contre quoi je me battais.

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  4. Sandrine, afin de vous répondre et vous aider au mieux, je vous propose de nous contacter à :
    Bien cordialement et bon courage
    Anne-Laure Buffet

  5. Bonjour,j’ai senti le besoin de vous répondre en lisant vos mots sur vos « quelques erreurs »,le départ de votre fille ainée,sa rupture avec vous et le parent aliénant se servant de vos erreurs.Je ne peux vous apporter que mon expérience dans une situation quasi similaire,vécue dans mon passé.Je pense que nous sommes ici pour cette forme d’entraide.
    Ce que vous vivez dans la relation avec votre fille est à hurler de douleur. J’ai tant hurlé…Vous pouvez vous permettre de le dire,de l’écrire.Vos « quelques erreurs »…Qui peut prétendre ne pas faire d’erreurs avec ses enfants? J’en ai commis aussi. Mais continuer à culpabiliser sur ce sujet,vous maintient sous emprise.Comme s’il était justifié que votre fille soit partie.Vous êtes encore le « mauvais » parent. Et vous avez du entendre, si souvent ces paroles du père, que vous en êtes encore persuadée,n’est-ce-pas? Dépasser,balayer votre culpabilité par rapport à votre fille, vous permettra d’accéder à une étape différente qui aidera également votre fille.Car n’oubliez jamais qu’elle a besoin de vous,sa maman,celle qui l’a bercée de son amour depuis sa naissance. Et encore plus dans le drame qu’elle subit actuellement.Ma fille,âgée de 15ans, ne m’adressait plus la parole également. Plus précisément,les rares fois où j’entendais le son de sa voix,c’était: »tu es folle!!! ». Oui,j’avais fait des erreurs. Le jour où j’ai admis que je n’étais pas condamnée au titre de « mère coupable à vie »,que j’avais le droit à l’erreur,que le pire coupable était le père qui se servait de notre fille comme d’un vulgaire objet pour m’atteindre,je me suis imposée dans la vie de ma fille. Pour elle et pour moi.Combien de coups de téléphone sans réponse pendant des mois.Et un jour,elle décroche:sa colère,ses insultes,ma folie.Une première amorce de contact.La forme est dure à supporter.Peu à peu,l’enfant en détresse se détends.Les émotions du bébé,de la petite fille qu’elle a été se réveillent.Elle a mal dans son corps et dans sa tête.Elle ne revient pas pour ME sauver mais pour SE sauver. Car elle sent,comme nous avions senti au début de notre relation amoureuse avec lui,que « quelque chose ne tourne pas rond ».
    Je n’ai surtout pas accusé le père.J’ai retissé un lien d’abord.Et enfin une relation mère-fille.
    Je suis toujours restée à ses côtés lorsque les séquelles de l’ aliénation sont remontées.Des années douloureuses,sollicitant toute ma force,les bras qui ont envie de baisser mais le combat à tenir pour votre enfant,qui n’est qu’une victime de plus du prédateur.
    Six années sont passées. Ma fille va bien désormais. Elle est libre surtout. Ses études dans un autre département,sa confiance en elle qui s’est progressivement fait un nid douillet,ses ami(e)s,et nous deux en complicité. Elle voit son père. Elle voudrait,dit-elle « avoir un relation différente » avec lui. Son chemin n’est pas terminé…Accepter que son papa ne changera pas dans ses formes de relation.
    J’espère vous avoir apporté une aide,même minime.Je n’ai que ma recette à vous offrir.Parfois le mélange de recettes donne un mets surprenant,savoureux et réconfortant.
    Merci de m’avoir lu. Tenez-bon et à bientôt si vous le souhaitez.

  6. Pour sortir de ce cercle infernal, j’ai du être courageuse faire un choix entre mon confort matériel ou me retrouver au point 0.ca fait peur au début mais une fois qu’on a réussi a franchir ce Cap, on est soulagé et on peux plus facilement échapper a l’emprise qu’un manipulateur a sur nous.Je viens juste d’avoir pris connaissance de cette page et me suis reconnue en tant que « victime » en lisant ce comportement monstrueux qu’est le manipulateur narcissique.Sauf que dans mon cas j’ai la garde de mes enfants et que n’ayant pas pris connaissance des conseils de contre manipulation avant, j’ai commis quelques erreurs et ma fille ainée a fini par quitter la maison, elle ne m’adresse plus la parole car le parent Aliénant a pu se servir de mes erreurs contre moi.Voyant la complexité du problème et même s’il est un peu tard, je vais essayer d’appliquer ces conseils.C’est une tâche très difficile a accomplir,je vous souhaites beaucoup de courage, je m’en souhaites a moi même, mais votre liberté vous offrira la possibilité de vous reconstruire plus facilement qu’en restant a côté de cet aliénant.
    et ça vaut le coup d’essayer !!! ne laissez pas tomber.

  7. Que faire lorsqu’un couple toxique frère/mère fait tout pour isoler un père en dépression et alcoolique et qu’il en meurt sans que l’entourage se rende compte de rien, même ses propres soeurs qui habitaient tout près de chez lui le laissent se détruire et mourir sans avoir jamais rien su de ce qui se passait derrière les murs silencieux de son appartement. Tout a été fait pour ne pas qu’elles se déplacent « son fils gère » disait on alors pourquoi ne pas lui faire confiance ? sa fille est éloignée forcée elle capitule, ses tantes ne comprennent rien à sa peur. Son père se terre dans le silence, sa fille se tait elle aussi elle attend un geste un événement et quand le drame arrive alors qu’elle avait peur qu’il arrive, cette peur éprouvée intérieurement pendant des mois prend tout son sens, pourtant personne ne vous a entendu crier à l’intérieur et vous enterrez l’être que vous aimiez parce que votre mère divorcée depuis des années était jalouse de la relation que vous aviez et qu’elle n’avait plus. Comment faire pour survivre à un drame de cette envergure ?
    Hier mon père aujourd’hui mon fils est sous emprise par pour le détruire lui mais pour me détruire moi. Qui peut savoir ce qui se passait entre nos 4 murs lorsque nous formions une famille ? il n’y a plus que mon frère, ma mère et moi. Ils ont fusionné dès la naissance de mon frère. La raison du plus fort l’emporte sur le plus faible et vous n’avez plus personne pour vous aider que quelques amis, votre mari aussi désemparé qui voit sa femme maigrir, pleurer, écrire des pages et des pages. Votre enfant, lui, est sous le charme du couple maléfique et vous souffrez en silence parce que votre enfant n’entend rien de ce que vous lui dites. Il aime son oncle et sa grand mère qui sont tellement gentils avec lui surtout mon frère qui rattrape tout le temps perdu à l’ignorer. Il n’a jamais envoyé une carte d’anniversaire ni jamais appelé pour sa fête-JAMAIS. Aujourd’hui il l’invite, lui propose un tas d’activités à faire avec la grand mère qu’il appelle « Mère », il n’a pas d’enfant ma mère n’a qu’un petit fils, mon fils. Que faire pour y mettre un terme ? faire comprendre à mon fils qu’il est devant des d’illusionnistes ?

  8. J’ai adopté la même attitude : Je réponds quand il s’agit des enfants, mais dès qu’il tente de me « raccrocher » en parlant d’autre chose, je fuis… ça fonctionne très bien, il suffit juste d’avoir le réflexe à chaque fois 🙂

  9. Bonjour,
    J’ai eu aussi à faire à ce type de personnalité, en amour ou en amitié, à plusieurs reprises je ne souhaite pas rentrer dans les détails, car, pour moi, la page est tournée, j’ai pu vite me rétablir car j’ai eu à l’époque la présence d’esprit d’aller demander de l’aide à une très bonne infirmière psy qui m’a fait ouvrir les yeux sur mes blocages (on en a tous et ce n’est pas pathologique, dès lors qu’on s’en rend compte), sur l’homme avec qui je vivais et ce qui faisait que j’avais pu entrer dans une relation comme ça. Aussi, j’avais un peu d’expérience de la vie, car j’étais plutôt baroudeuse….
    J’ai appris à laisser mon égo de côté et à ne pas avoir honte de solliciter de l’aide ( financière, psychologique, sociale…) auprès de ma famille et des institutions. J’ai appris que personne n’est infaillible, tout le monde peut se faire berner, même moi, lol et surtout qu’il faut beaucoup se méfier des gens trop sympa au premier abord.
    Cette épreuve m’a rendue plus forte car j’ai aussi appris à contrôler ce qu’il y a de plus sombre en moi, à m’accepter et à mieux me connaitre.
    Dans l’humilité, l’épreuve et l’adversité, j’ai découvert une chose que plus personne n’arrivera plus à m’enlever, c’est ma dignité et mon amour propre.
    Je ne souhaite de mal à personne car les gens qui sont comme ça sont des gens qui souffrent, je préfère les laisser entre eux, moi j’aime la vie, je garde le sourire même si beaucoup de gens me renvoient souvent à ma propre image de « cas social », parce que je n’ai pas honte de dire que je suis bénéficiaire du RSA activité, j’assume toutes les erreurs que j’ai pu faire dans toute ma vie, je fais ma vie, si les gens sont malheureux et complexés, c’est leur problème, plus le mien, moi, je reconstruis ma vie.
    J’ai appris à comprendre ce qui faisait que des gens arrivaient à s’agripper à moi, c’était ma gentillesse, ma compassion et ma vulnérabilité, j’ai longtemps cru que c’étaient des faiblesses, j’ai compris à 34 ans que c’était une force ( ma psy m’y a un peu aidé) tout dépend à qui on les donne….
    Tout le monde peut se planter à un moment dans sa vie, mais il faut vite comprendre qu’est ce qui a fait qu’on s’est planté pour ne pas perpétuer à l’infini les mêmes erreurs, sur soi et sur les autres.
    Dans quelque erreur que ce soit, il faut trouver non pas une raison de se victimiser, ni d’accuser l’autre, mais de comprendre le pourquoi du comment et remercier la vie de nous avoir apporté une leçon.

  10. Oui, tout et son contraire, toujours, toujours, toujours, comme vous dites. On s’ en rend compte bien sûr mais on est anesthésié. Toutes mes actions intempestives, au point où il me semblait à la fin que de rien faire était la meilleure des solutions et là vous devenez le paresseux, le parasite…… et puis on vous ordonne de faire ce que l’ on vient de vous défendre…….. et le fou c’ est vous! Elle interdit aux enfants (même majeur) de me parler, de me répondre, d’ avoir des relation avec ma famille, ils sont aussi sous emprise depuis leur naissance, ils doivent tout rapporter, même entre eux……….. depuis leur naissance leur père est présenté comme un maudit, qui ne gagne rien. Elle ne me fête jamais mon anniversaire, mais le sien, il le faudrait, un déni complet sur toutes mes actions passées en ce sens qui ont été des échecs cinglants….. Oui, par mon travail, je paye et payais toutes les charges de la famille, mon compte est commun, mais lorsque j’ ai réalisé ma condition réelle en novembre dernier, j’ ai compris que les fruits de son travail à elle ont soigneusement été économisé tout ce temps (plus de 20ans) en secret sur le dos de la famille, tout ses comptes sont à son nom (?), même les factures de ce qu’ elle a eu l’ occasion d’ acheter ( télé ou meubles ) alors que nous n’ avons pas de contrat de mariage. Maintenant après avoir détruit ma combativité au travail (elle revient, mais il faut comprendre plutôt que mon métier est sinistré avec cette 5 eme année de crise de la consommation), et que je me suis réfugié pour renaître à la vie, retrouver le sourire, dans des loisirs (non couteux; la danse de couple – vous comprendrez selon elle pour rencontrer des putes, célibataires et veuves qui en voudraient à notre union -) pour me reconstituer des amitiés, elle me présente aux enfants comme celui qui veut dilapider les économies du ménage et qui s’ oriente maintenant qu’il ne gagne plus rien, vers un divorce pour la voler….. . Bien sûr, après les dépenses des charges familiales, il ne me reste rien pour les enfants, et cela, elle le monte en exemple du mauvais père, mais elle ne lui viendra jamais à l’ idée de faire des cadeaux en nos 2 noms comme je le réclame……… et ainsi comme elle le dit je ne considère même pas mes enfants…… j’ ai de l’ argents pour mes loisirs, mais pas pour eux! mais mes loisirs ne coûtent pratiquement rien, et elle le sait, alors peur avant, pendant et au retour (où chaque soir je peux découvrir ce qu’ elle détruit un peu plus parmi mes affaires ou éléments de la maison à laquelle je tiens)…….. Même divorcé, je pressens que je ne m’ en sortirai pas. Nos enfants aussi l’ auront toujours sur le dos……. et seront mal à l’ aise s’ il veulent un jours me revoir………. Ce n’ est pas par hasard, si elle est tombée sur moi… je le sais et l’ ai appris maintenant, elle, ne retient que les instants à petits problèmes pour les ressasser, alors que moi je fais un déni sur tout cela et ne vois et ne reteins que le bon coté des choses de la vie, sachant excuser, pardonner au contraire……. En cela elle tenait un partenaire fidèle sur la duré……… Maintenant je ne lui parle plus, et fait comme bon me semble (presque)……. Je sais que les représailles m’ attendront tant que je ne serai pas parti…… J’ ai fais plusieurs tentatives avortés depuis novembre dernier et mon avocat m’ attends dès que je serais prêt………. Mais je ne serai jamais prêt……….. sans qu’ un élément extérieur m’ y pousse réellement, je le sais……. après plus de 35 années de vie dans ses conditions et comme lu dans un précédent témoignage, et bien que ce ne soit absolument pas dans mon tempérament, je reste humble devant la notion et solution du suicide pour certain, j’ ai bien compris que je ne pourrais jamais m’ en défaire totalement, que je me sentirai toujours épié……… Ne plus culpabiliser est déjà un premier pas accompli………. L’ ignorer dans mes actions aussi…….. reste à perdre la maison si je pars……. une double peine injustifiable qui me retient encore.

  11. Merci pour votre blog qui démontre tout à fait cette triste réalité et permet de mieux comprendre ce système destructeur et ses effets nocifs.
    Pour avoir rencontré, l’individu toxique dans le cadre de mon travail, d’être aujourd’hui depuis trois ans, coupée de ce milieu professionnel que j’aimais tant suite à une décompensation sévère, avec un sentiment de culpabilité terrible, ses propos me reviennent très souvent : « vous avez pensé les choses si fort que vous les avez rêvées », « vous ne savez peut-être pas vous organisée », « vous avez vu votre garde robe », « on est qu’un bout de chair sur terre… »
    A la veille de mes 50 ans, sous addiction aux antidépresseurs après 30 années dans l’administration, neuf expertises médicales, je suis face à une machine infernale dont je ne sais comment sortir afin de me reconstruire…
    Je mène un combat avec d’autres (collectifs, Association..) pour dénoncer ces situations inacceptables qui mène parfois à l’irrémédiable… Une amie et collègue, s’est suicidée en 2012, elle avait alerté notre hiérarchie verbalement mais aussi par écrit, elle a eu pour réponse : « A partir de ce jour, je vous demanderai de ne plus m’écrire et de ne plus m’importuner… ».
    Au plaisir de continuer à vous suivre…
    Bien à vous…
    N.A

  12. « Psychologiquement vous êtes aidé mais dans le concret, vous vous retrouver tout seul. »

    C’est là où je dis et en tant que thérapeute je fais en sorte d’accompagner au quotidien, au moins un temps, le temps que la personne victime retrouve ses marques.
    Il faut l’aider à avancer ; à se reconstruire, certes. Mais en effet, le quotidien effraie toujours et c’est pour cela aussi que l’accompagnement doit être … complet… et quotidien

  13. Et ensuite, elle fait croire aux autres que c’est toi qui ne veux pas avancer, qui ne vas pas au bout de tes projets, de tes actes…

  14. Et ensuite, elle fait croire aux autres que c’est toi qui n’avances pas, qui ne veux rien faire dans ta vie, qui ne vas pas au bout de tes projets….

  15. C’est tout à fait ça. Mais que faire concrètement. Lorsque la personne toxique vous met à la porte. Vous décidez de ne pas rentrer car ce n’est pas la première fois. Vous vous retrouvez dans la rue. Humilié, bafoué, vous osez porter plainte cette fois. vous êtes reçu par des assistantes sociales, des psychologues. Malheureusement, aucune structure pour vous loger, alors concrètement on fait quoi , si financièrement vous ne pouvez pas vous assumer ? Vous rentrer chez vous pour vous faire massacre ? Car la gendarmerie a prévenu la personne toxique que vous avez porter plainte en vous précisant que vous pouvez rentrer tranquillement chez vous.
    Que faire concrètement quand vous perdez tous vos repères, quand vous ne pouvez même pas changer de vêtements parce que évidement cela se passe le week end. Les structures sont fermées.
    Que faire concrètement quand la personne toxique s’empresse d’écrire au procureur pour dénoncer l’abandon de domicile et d’enfant, et dans la foulée vous souhaite un très joyeux anniversaire.
    Que faire concrètement pour démontrer que votre enfant est sous l’emprise de son père ? Que se sera sa prochaine proie ? Que le travail de sape à déjà commencé.
    Vous vous sentez amputé, vous pensiez être une mère, vous vous dites que vous avez loupé quelque chose. Lorsque les juges vous précise que vous avez abandonné votre enfant. Droit de visite un samedi sur deux de 11 h à 18 h même pas les vacances scolaires
    Il faut demander la permission à la personne toxique de voir votre enfant qui trouvera toujours des prétextes pour ne pas le voir. D’ailleurs votre enfant sous l’emprise ne veut plus vous voir.
    Concrètement on fait quoi pour récupérer vos affaires. Vous trouvez un logement, il faut tout racheté ?
    Psychologiquement vous êtes aidé mais dans le concret, vous vous retrouver tout seul.
    Bien sûr vous êtes moins sous l’emprise de la personne toxique, vous êtes moins embué, vous vous sentez plus libéré, et je ne regrette en rien ma décision de ne pas être rentré.
    Depuis huit mois, je me bats, je refaits plus vite surface et j’avance.

  16. Bonjour,
    Je peux attester, en effet, du rythme rapide, très rapide de ce type de comportements. A la fin, lorsque j’étais encore sous le même toît que mon ex femme, j’avais l’impression d’être à bord d’un bateau ivre : un coup de barre à droite, un coup à gauche, un coup de vent brutal, puis plus rien, le soleil, puis vient l’orage, l’ouragan…
    Depuis notre séparation physique, qui remonte à une année maintenant, ce type d’assaults persistent, mais plus avec la même intensité et surtout avec une méthode différente : désormais, Folcoche [je l’ai surnommé ainsi et vous comprendrez pourquoi] fait feu de tout bois et se sert de tout : garde des enfants, mode de garde, paiement des heures de garde, achats des vêtements, achats des chaussures, travail, etc, etc pour dire tout et son contraire dans la même phrase.
    Par exemple : elle trouve un travail le 22 avril, l’arrête le 17 mai et se justifie que le patron l’a remercié car elle en faisait trop ! et du coup, me dit qu’elle est dans l’embarras pour « survivre » avec les enfants. J’ai tout laissé : une voiture neuve, une partie de la maison, des travaux importants, tous les meubles…
    Bref, en facade, Folcoche se plaint sans cesse. Derrière le rideau, elle assaine des coups sans cesse, elle est infatigable dès qu’il s’agit de perturber mon organisation, ma stabilité actuelle.
    Son dernier champ de bataille : elle ne supporte pas mon projet de racheter une maison, pour reconstruire ma vie, mon équilibre et pourtant elle n’est plus concernée, ni de près, ni de loin… malgré tout, elle ne le supporte pas et tente de déstabiliser par tous les moyens.
    Donc, ma parade la plus efficace aujourd’hui, pour éviter de prêter le flanc à ses assaults : dès qu’il ne s’agit plus de nos enfants, je raccroche le téléphone, tout simplement. Elle essaie de rappeller une fois ou deux derrière et puis plus rien.
    Vient la PAIX.
    Essayez : plus de discussion sans fin, plus de colères, plus de maux de tête, plus d’épuisement.
    Raccrochez. Vous verrez.

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