LA MALTRAITANCE, ABUS DE L’ENFANT – Alice Miller

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Les humiliations, les coups, les gifles, la tromperie, l’exploitation sexuelle, la moquerie, la négligence etc. sont des formes de maltraitances parce qu’ils blessent l’intégrité et la dignité de l’enfant, même si les effets ne sont pas visibles de suite. C’est à l’âge adulte que l’enfant maltraité jadis commencera à en souffrir et en faire souffrir les autres. Il ne s’agit pas là d’un problème de la famille uniquement, mais de toute la société parce que les victimes de cette dynamique de violence, transformées en bourreaux, se vengent sur des nations entières, comme le montrent les génocides de plus en plus fréquents sous des dictatures atroces comme celle de Hitler. Les enfants battus apprennent très tôt la violence qu’ils utiliseront adultes en croyant à ce qu’on leur a dit : qu’ils ont mérité les punitions et qu’ils étaient battus « par amour ». Ils ne savent pas qu’en vérité la seule raison des punitions qu’ils ont subies était due au fait que leurs parents ont subi et appris la violence très tôt sans la remettre en cause. A leur tour ils battent leurs enfants sans penser leur faire du mal.

C’est comme ça que l’ignorance de la société reste si solide et que les parents continuent en toute bonne foi à produire le mal dans chaque génération depuis des millénaires. Presque tous les enfants reçoivent des coups quand ils commencent à marcher et toucher les objets qui ne doivent pas être touchés. Cela se passe exactement à l’age quand le cerveau humain se structure (entre 0 et 3 ans). Là, l’enfant doit apprendre de ses modèles la gentillesse et l’amour mais jamais, en aucun cas, la violence et les mensonges (comme: « je te bas pour ton bien et par amour »). Heureusement, il y en a des enfants maltraités qui recoivent l’amour et la protection chez les « témoins sécourables » dans leur entourage.

Alice Miller

8 réflexions sur “LA MALTRAITANCE, ABUS DE L’ENFANT – Alice Miller

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  3. Vous avez des recours juridiques.
    Les grands-parents sont protégés par la loi et la jurisprudence ; ils peuvent demander à avoir un DVH, des rencontres, … avec leurs petits-enfants.
    Je vous invite à contacter un avocat, ou encore à nous contacter au ou par mail à

  4. Je suis une grand-mère, d’un petit-fils qui aura fin avril 7 ans. Né très prématurément, à 25 semaines. Depuis ce jour de naissance je suis avec lui. Jusqu’au jour ou, la justice a décidé de m’en éloigner pur et simplement, sur la raison « qu’ ils veulent lui faire reprendre confiance en son père, sa mère ». Depuis ses 18 mois, il a subit de la maltraitance verbale et physique de la part de son père, je suis toujours intervenue, jusqu’à risqué ma vie en 2009 et 20111, pour protéger ma fille et son fils (mon petit-fils), malgré toutes les preuves de mon intervention très normal pour moi, la justice, la retiré à toute la famille, la mis en Maison d’enfants pour 14 mois, le grand-père et moi même (maternelle), nous sommes interdits de Droits de Visite et d’Hébergement, avec notre petit- fils, LA VIOLENCE, l’enfant la subit et nous psychologiquement aussi. (depuis le 31/01/2013, je ne vois plus mon petit-fils).

  5. Comme je rejoins ce constat !!
    J’ai retiré mon fils des mains de notre bourreau… Un peu trop tard hélas car je n’ai pas su le préserver des coups reçus, mais il n’y en aura plus, plus jamais.
    Mon fils est autiste… et c’est ce qui semble l’avoir protégé d’après les psys qui le suivent aujourd’hui et peut-être même ce qui aurait sauvé toute la famille (ses frères et sœurs et moi-même) car son père n’a jamais réussi à le manipuler et cet enfant autiste nous a permis de résister à l’enfermement, à la séquestration car il nous a fallu faire appel à l’extérieur et présenter aux « professionnel » notre aptitude à nous en occuper.
    Il y a encore quelques jours, mon fils en pleine crise d’angoisse me disait : « et si un jour je ressemblais à papa » ?
    Je lui ai assuré que non, qu’il était gentil, attentif aux autres et bon au fond de lui.
    Et hier, enfin, pour la toute première fois, mon fils de 10 ans m’a dit : maman, je suis heureux d’être qui je suis.
    Une grande victoire pour moi, à la fois sur l’autisme qui est source de grande angoisse pour lui, mais aussi sur le travail insidieux et violent que son père a exercé sur lui durant toutes ces années.
    Il y a une issue !! On peut en sortir, en guérir.
    Et puis enfin… vivre.

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