FAUTE N°2

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On a la conviction et l’ambition de pouvoir aider. On a la certitude que l’amour est plus fort que tout. On a la volonté de donner sans compter. On ne limite jamais nos efforts. On accepte toutes les concessions, tous les compromis. On se tait. Par amour. Par devoir. Par habitude. « On » n’est plus.

4 réflexions sur “FAUTE N°2

  1. Valérie, oui vous mettez en mots clairs et limpides ce qui m’arrive, ce que je ressens !
    Combien de fois ai je été accusée de l’abandonner…. alors qu’il venait juste de me dire  » si tu refuse, je comprendrais… » : double message à chaque fois, et beaucoup de « jeu » sur cette notion forte chez moi, de tenir mes paroles, de vouloir « être toujours là » pour lui… et j’en ai supporté, pour « être toujours là pour lui »; il a souvent testé d’ailleurs cette promesse, en me larguant comme un vieux mégot durement et sèchement le midi, et voulant venir chez moi le soir sachant pourtant dans quel état il m’avait laissé…totalement prostrée j’ai refusé, et il m’a largement inondé les jours suivants d’être une menteuse, de ne pas tenir mes promesses….
    J’aime aussi votre remarque, Valérie,  » il ne me le permettait pas » qui souligne bien toutes les doubles contraintes, doubles messages de ces personnes.

  2. Valérie,
    Très brillante analyse.
    Le pire, c’est qu’il le savait, et qu’il en abusait pour vous faire du mal.

    Samia de giovanni faisait de même avec moi.

    Pour elle, une faiblesse à explorer. Nos qualité humaines sont détourné, perverties pour nous atteindre et nous détruire entant qu’humain.

  3. L’une des plus grandes difficultés en ce qui me concerne, a été d’admettre que je n’étais pas en mesure de tenir les promesses que je lui avais faites, de l’aider jusqu’au bout, de ne pas le laisser tomber, d’être quoi qu’il en soit, sa meilleure amie.
    J’ai eu beaucoup de mal à admettre qu’il ne me le permettait pas, que ce n’est pas cela en vérité qu’il attendait de moi.
    J’avais le sentiment qu’en effet, je l’abandonnais, que j’étais donc coupable.

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