Les souffrances familiales face à l’inertie politique

L’aliénation parentale, une violence pour un parent et pour un enfant. Le Droit en fait encore trop peu de cas ; la justice en a peur, craignant de juger trop vite, ou d’être influencée. L’enfant subit une maltraitance. Le parent victime peut être amené à devoir vivre sa séparation d’avec son enfant presque comme un deuil.

AFFAIRES FAMILIALES &_DROITS_DES_ENFANTS

Témoignage d’une mère victime d’aliénation parentale et réflexion à propos d’un radeau sans capitaine dans une société à la dérive…

 

 Dans un monde où les enfants sont les grandes victimes des familles déstructurées, y-a-t-il encore l’espoir d’une volonté politique pour incarner un "changement" ?

Les enfants sont détruits psychologiquement par les conflits parentaux. La cellule parentale, n’est plus que l’ombre d’elle même : dans le meilleur des cas, encore à deux, accrochés au gouvernail d’un radeau de fortune, sinon l’un des deux, déjà tombé à l’eau… Dans ce cas là, l’enfant est sans repère et se construit (ou se déconstruit) à l’image d’une société, qui semble partir elle-même à vau-l’eau…

Pendant ce temps que font les professionnels des affaires familiales ? N’abusent-ils pas pour certains, du réflexe de l’autruche ? Sinon d’une certaine complaisance liée à l’inertie des habitudes fatalistes ? Voire carrément…

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Une réflexion sur “Les souffrances familiales face à l’inertie politique

  1. C’est malheureusement le cas de ma fille qui est sous l’emprise de sa mère. Je dois être encore plus vigilant, la tension est extrême.

    Il s’agit de lui garantir par-dessus tout le maximum de chances pour son propre développement, au-delà des meurtrissures que sa mère se plaît à installer sur un terrain fragile.
    Après l’avoir négligée dès la naissance, elle veut maintenant utiliser sa fille depuis quelques années comme une munition pour atteindre ce qu’elle ne pourra jamais appréhender.

    Avec une affectivité feinte et une absence de fibre maternelle, ses manœuvres concourent à tirer son enfant vers le bas, en entravant gravement son épanouissement.
    Et un enfant victime aura du mal à reprendre le dessus pour recouvrer un capacité à penser et juger en toute autonomie.

    Le plaisir malsain d’un parent manipulateur et aigri pousse la chair de sa chair à la régression, perturbant ses repères affectifs, détruisant sa relation à l’autre et sa volonté à grandir. Annihilant sa liberté, il procède par abus de position relationnelle. Le processus de reconstruction psychique de l’enfant – s’il est entamé un jour – sera douloureux et reposera sur la fratrie ainsi que la dignité de l’autre parent si celui-ci est assez courageux. Car lutter contre un SAP est une épreuve lourde et sourde pour le parent qui a conscience de ce drame.

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